Selon un nouveau livre qui vient de paraître, American Kompromat, l’ancien président américain Donald Trump a été préparé par les russes pendant des décennies à partir de 1980. D’après le livre dans lequel Yuri Shvets et de nombreuses autres sources ont été interviewés, Moscou encourageait activement l’homme d’affaires à se lancer en politique de nombreuses années avant qu’il ne remporte la présidence.
La Russie le soutenait à travers de nombreuses entreprises infructueuses au fur et à mesure de sa construction. Selon l’ancien espion Yuri Shvets, qui a travaillé pour le KGB à Washington DC pendant des années, Trump « était un atout » a-t-il déclaré au journaliste Craig Unger dans American Kompromat. Pour écrire le livre, le journaliste, s’est entretenu avec de nombreuses sources, y compris des déserteurs soviétiques et d’anciens agents de la CIA.
Trump était la cible parfaite à bien des égards
Craig Unger a décrit dans son livre, que la relation de Trump avec la Russie en tant que président, était directement liée à sa culture par la Russie pendant de longues années. Il l’a décrit comme une relation dans laquelle Trump a semblé répugnant à plusieurs reprises à critiquer Moscou et a souvent pris des mesures jugées souhaitables par Vladimir Poutine.
Les autorités russes ont aidé à plusieurs reprises Trump à l’occasion de graves difficultés financières au fil des années en lui fournissant de l’argent blanchi pour soutenir ses entreprises, a indiqué le livre. « Trump était la cible parfaite à bien des égards: sa vanité, son narcissisme en faisaient une cible naturelle à recruter. Il a été cultivé pendant 40 ans, tout au long de son élection », a déclaré Shvets au Guardian.
» Je n’ai rien à voir avec la Russie »
Selon Shvets, le 45e président des Etats-Unis avait attiré l’attention des responsables soviétiques pour la première fois en 1977 lorsqu’il avait épousé sa première femme chèque, Ivana Zelnickova. En 1980, lorsque Trump a ouvert l’hôtel Grand Hyatt New York, le milliardaire républicain avait acheté des centaines de téléviseurs à un immigrant russe qui était un observateur du KGB. C’est dernier qui l’avait présenté comme un atout potentiel, étant un homme d’affaires prometteur.
Toutefois, l’ex-président américain, Donald Trump a pendant longtemps nié avoir eu des liens financiers avec la Russie. « La Russie n’a jamais essayé d’utiliser un moyen de pression sur moi ». « JE N’AI RIEN À VOIR AVEC LA RUSSIE – PAS D’ACCORDS, PAS DE PRÊTS, RIEN ! » avait-il tweeté en 2017.
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