Martin Assogba, le président de l’association de lutte contre le racisme, l’ethnocentrisme et le régionalisme (Alcrer) a accordé vendredi 22 janvier dernier, une interview au quotidien Fraternité. L’activiste des droits de l’homme a évoqué la situation des exilés politiques et a indiqué que leur départ résulte de leur opposition à rendre compte de leur gestion.
L’ancien maire de Cotonou Léhady Soglo, l’ex-journaliste, Léonce Houngbadji reconverti en politique, l’homme d’affaires Sébastien Ajavon et les anciens ministres Komi Koutché et Valentin Djènontin n’ont reçu aucun cadeau verbal de la part du défenseur des droits de l’homme, Martin Assogba. En effet, pour l’acteur de la société civile, il s’agit de concitoyens qui ont maille à partir avec la justice et qui ont dû prendre la poudre d’escampette.
Un refus de rendre compte selon Assogba
Pour lui, le départ volontaire de ces concitoyens n’est pas l’œuvre d’un acharnement politique mais est la preuve de leur refus à rendre compte de leur gestion, fait savoir l’activiste. L’exil de ces béninois qui ont des dossiers devant les juridictions compétentes, dit-il, « n’est guère une chasse aux sorcières ». A l’en croire, « les exilés sont des fuyards », parce qu’ils ont peur de brandir la preuve devant le juge. « Il y en a même qui ont quitté le Bénin parce qu’ils veulent faire connaître leur nom », a-t-il ironisé. Il y en a même, s’est-il indigné qui subitement se sont enrichis alors qu’ils n’ont jamais travaillé quelque part parce que le système dans lequel ils ont évolué était un système de laisser-aller.
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