Comme annoncé par certains leaders de l’opposition, la cour constitutionnelle présidée par l’avocat personnel du chef de l’Etat Patrice Talon a rejeté les recours majeurs sur la suppression du parrainage. Les recours avaient été adressés par le député Affo Tidjani alias Souwi et la candidate du parti « Les Démocrates » à la présidentielle prochaine. L’audience démarrée dans la matinée du mercredi 17 février a duré plusieurs heures.
Les sept sages de la cour constitutionnelle n’ont pas hésité à rejeter les différents recours formulés contre le Parti Union Progressiste au sujet du parrainage à l’élection présidentielle d’avril prochain par la candidate Reckya Madougou et le député Souwi. Le verdict a été livré aux requérants et à leurs conseils à l’issue de plusieurs heures d’attente.
Il est revenu au député Orden Alladatin, président de la commission des lois à l’Assemblée nationale, membre du bureau politique du Parti Union Progressiste et suppléant de Joseph Djogbénou aux législatives de 2015 de défendre les directives de son parti devant les sages. Sans contrainte, Djogbénou et sa cour ont une fois encore donné raison à la mouvance
A noté que la requête de Ahmed Tidjani Affo Obo alias Souwi a été purement rejetée pour défaut de pièces à conviction. La cour estime que puisque le requérant lui-même est allé chercher son formulaire nominatif de parrainage et l’a signé et que son parrainage a été attribué à un candidat nommé, sa requête en l’état est irrecevable. Le recours de Reckya Madougou a été également rejeté par la cour constitutionnelle en indiquant qu’il n’y a pas eu atteinte à l’indépendance des élus du parti Union Progressiste.
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