La Russie n’approuve pas du tout l’implication de l’Union Européenne dans l’affaire Navalny. En effet, Bruxelles réclame la libération de l’opposant au régime de Poutine. Pour Moscou c’est tout simplement une « ingérence dans les affaires intérieures d’un Etat souverain » parce que Alexeï Navalny a été « reconnu coupable de crimes économiques par un tribunal russe sur le territoire national conformément au droit russe ». Quand l’Union Européenne a annoncé qu’elle envisageait de nouvelles sanctions contre Moscou à cause de l’arrestation et de la condamnation de Navalny, le pays de Poutine n’a évidemment pas sauté de joie.
Moscou prévient
Vladimir Tchijov, l’ambassadeur russe permanent auprès de l’UE a condamné cette annonce faite lundi dernier par Josep Borell, le Haut représentant de l’UE pour les Affaires étrangères. Pour lui, Bruxelles intègre des instruments illégitimes comme les ultimatums, les pressions et sanctions dans l’arsenal de sa politique étrangère. Il promet une réaction appropriée de son pays si l’Ue durcissait ses sanctions contre Moscou.
« Si l’Union européenne poursuit ses actions destructrices, la Russie ne restera pas les bras croisés mais trouvera des moyens et des méthodes appropriés pour influer sur la situation. On peut appeler cela une réponse asymétrique ou autrement mais sans aucun doute de telles actions ne resteront pas sans réponse » a averti Vladimir Tchijov. Il intervenait hier mercredi 24 février à Rossiya TV, une chaîne de télévision russe.
La pomme de discorde entre l’Ue et Moscou
Alexeï Navalny est depuis quelques mois la pomme de discorde entre l’Ue et Moscou. Bruxelles affirme que l’opposant russe a été empoisonné au Novitchok, un produit neurotoxique utilisé dans l’ex Union des Républiques socialistes soviétiques (URSS). Une thèse rejetée par le Kremlin.
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