Les propos d’Audrey Pulvar, candidate à la présidence de la région Île de France, suscite la polémique. En effet, la femme politique était appelée, ce samedi 27 mars 2021 dans un entretien accordé au média français BFMTV, à donner son opinion sur les réunions « en non-mixité raciale » interdites aux personnes blanches. Même si Audrey Pulvar s’est d’abord montrée contre ces rencontres, elle a par la suite estimé que les personnes blanches peuvent être autorisées à y participer à condition de se taire.
Elle devrait être poursuivie, selon Marine Le Pen
« Si c’est un groupe de travail consacré aux discriminations dont sont l’objet les personnes noires ou métisses, quelque chose me dit que 99% des participants […] seront les personnes dont il est question dans l’intitulé. Si vient à cet atelier une femme blanche ou un homme blanc, il n’est pas question de le ou la jeter dehors, en revanche on peut lui demander de se taire, d’être spectatrice ou spectateur silencieux » a-t-elle déclaré. Il n’a pas fallu longtemps, pour que ces propos suscitent la colère de la droite française. La cheffe du parti d’extrême droite français, Rassemblement National, Marine Le Pen, a réagi dans la soirée de ce samedi. Elle a estimé que l’adjointe à la maire de Paris, Anne Hidalgo, devrait être traduite en justice pour ses propos.
« En France, il y a une seule communauté : la communauté nationale »
Pour le parlementaire européen LR, Geoffroy Didier, les propos d’Audrey Pulvar sont « haineux et choquants ». Il a ajouté que la principale intéressée doit présenter ses excuses à la France. Les paroles mises en causes sont également décriées par le président des Républicains, Christian Jacob. « En France, il y a une seule communauté : la communauté nationale. On ne peut pas être enjoint de parler ou de se taire en fonction de sa couleur de peau ou de son origine » a-t-il martelé.
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