Le torchon brûle entre l’ancien président centrafricain, François Bozizé et la Russie, depuis qu’il a officiellement rejoint le camp des rebelles. En effet, le chef de la représentation diplomatique russe à Bangui, Vladimir Titorenko, a récemment menacé l’ex-chef de l’Etat, le sommant de se rendre, sans quoi il serait neutralisé. Devant la presse, il a fait savoir que deux choix se présentent à François Bozizé.
Ils ont le choix d’abandonner « la lutte armée contre le gouvernement »
« Il a déjà perdu son poste de chef de la CPC, il est juste coordonnateur. Il y a une seule solution à ce problème : soit M Bozizé et les autres leaders des groupes armés qui sont sur la liste de sanction du Conseil de Sécurité laissent la lutte armée contre le gouvernement ou soit ils continuent leur lutte je ne peux pas exclure que pendant les opérations militaires, qu’ils soient neutralisés par les forces armées de votre pays » a déclaré Vladimir Titorenko. Notons que ces propos ont suscité des réactions dans le camp des rebelles, la CPC.
Selon son porte-parole politique Serge Simon Bozanga, le diplomate russe semble sortir du cadre de ses attributions. « Monsieur Vladimir Titorenko sort complètement de son devoir de réserve en sa qualité de diplomate en s’immisçant de façon grossière et insolente dans les affaires intérieures de la République centrafricaine » a-t-il estimé.
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