Comme on pouvait s’y attendre, Nicolas Sarkozy n’approuve pas sa condamnation pour « corruption et trafic d’influence » dans la fameuse affaire « des écoutes ». Si on s’en tient au jugement, l’ancien président devrait passer 12 mois plein dans une cellule. En effet il a été condamné à 3 ans de prison dont un ferme. Celui qui a dirigé la France de 2007 à 2012 ne compte pas se plier à ce jugement. « Je ne peux (…) accepter d’avoir été condamné pour ce que je n’ai pas fait » a-t-il déclaré dans une interview accordée au journal le Figaro et publiée ce mardi 02 mars.
« J’y suis prêt car ce serait le prix de la démocratie »
L’ancien président dit être persuadé que la décision de justice « ne fait pas état de preuves, mais d’un faisceau d’indices ». « C’est truffé d’incohérences » a-t-il ajouté partageant son indignation après l’annonce de cette condamnation. Il dit avoir interjeté appel et serait prêt à aller le plus loin possible pour que « triomphent le droit et la justice, comme cela devrait se produire dans un Etat de droit ». Nicolas Sarkozy est donc décidé à saisir si nécessaire la Cour européenne des droits de l’Homme si sa cause n’est toujours pas entendue.
« Ce serait pour moi une souffrance que d’avoir à faire condamner mon propre pays » admet-il, mais « j’y suis prêt car ce serait le prix de la démocratie » a poursuivi l’heureux candidat à la présidentielle de 2007 en France. Il rappelle par ailleurs que les procédures judiciaires le visant ont été lancées depuis dix ans. Cela a été de son point de vue une « injustice profonde, choquante ». Mais l’ancien patron de l’UMP, aujourd’hui devenu Les Républicains dit avoir conservé sa détermination pour que le droit et la justice gagnent.
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