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La Chine sanctionne un canadien et deux américains, Washington et Ottawa protestent

La Chine poursuit sa riposte suite aux sanctions européennes, américaines et canadiennes contre ses dirigeants passés ou actuels de la région du Xinjiang. Dans cette localité, le régime chinois surveille de manière drastique les membres de la communauté Ouïghoure. Plusieurs études publiées par des instituts australiens et américains font état d’au moins un million de Ouïghours internés dans des « camps ». Ces allégations sont cependant rejetées par le gouvernement chinois.

Des membres d’une commission interdits d’entrée à Hong Kong

En réponse à ces sanctions, le régime chinois a décidé d’appliquer des sanctions à l’encontre d’un Canadien et deux Américains. C’était hier samedi 27 mars 2021, que la Chine a annoncé ces mesures punitives. Les personnalités visées sont : Tony Perkins et Gayle Manchin, deux membres de la commission américaine sur la liberté religieuse internationale. A ceux-ci s’ajoute la commission parlementaire canadienne sur les droits de l’Homme et le député canadien Michael Chong. Ils sont tous interdits d’entrée à Macao, Hong Kong et en Chine Continentale, selon la diplomatie chinoise. Ces sanctions ont fait réagir le secrétaire d’Etat américain Anthony Blinken.

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Les USA appellent la Chine à mettre fin aux violations des droits de l’homme

Dans un communiqué, il a fait savoir que : « Les tentatives de Pékin d’intimider et de faire taire ceux qui défendent les droits de l’Homme et les libertés fondamentales ne font que contribuer à l’attention internationale croissante sur le génocide et les crimes contre l’humanité qui sont en cours au Xinjiang ». Il a par ailleurs déclaré que les USA restent solidaires envers notamment l’Union européenne, le Canada et le Royaume-Uni, tout en exhortant la Chine à mettre un terme aux violations des droits de l’homme contre les Ouïghours dans le Xinjiang.

Du côté du Canada, le Premier ministre Justin Trudeau a écrit dans un tweet : « Les sanctions de la Chine sont une attaque envers la liberté d’expression, la transparence et la démocratie ». La réaction du ministre canadien des Affaires étrangères, Marc Garneau, a été la même face aux sanctions chinoises. Il a appelé les alliés du Canada à s’unir « pour rappeler à ceux qui violent les droits de la personne et les droits démocratiques que le monde est aux aguets ».

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