Pour les USA tout pays en concurrence avec lui est son adversaire, selon Moscou

M. Blinken, 58 ans, est le nouveau chef de la diplomatie américaine. Ancien secrétaire d’État adjoint du président Barack Obama, l’homme a commencé sa carrière au département d’État sous l’administration Clinton. Lors de sa nomination, ses nombreuses références en matière de politique étrangère ont fait dire aux observateurs que le diplomate devrait aider à lisser ou même à gommer quatre ans de politique étrangère hargneuse et « de fanfaronnades nationalistes » de l’administration Trump.

Ce mercredi,  Anthony Blinken faisait dans un discours, allusion à la Chine et à la Russie, comme étant des « défis » en matière de politique étrangère et de normalisation des relations que les USA entretiennent avec des puissances tierces. Un discours qui a tout de suite suscité une réaction de la part de la diplomatie russe.

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Les USA n’aiment pas la concurrence…

Ce mercredi à Washington DC, le secrétaire d’Etat Antony J. Blinken a dans un discours fleuve, présenté les grands axes d’action de politique étrangère que l’administration Biden comptait mettre en œuvre. Pour le diplomate, le plus important pour la nouvelle équipe en place était de « rétablir l’influence et le pouvoir » des USA à l’étranger non pas par l’intervention militaire, mais par la diplomatie. « Plus nous et les autres démocraties pouvons montrer au monde que nous pouvons livrer, (…) plus nous réfutons le mensonge que les pays autoritaires aiment raconter, que leur voie est la meilleure façon de répondre aux besoins fondamentaux et aux espoirs des gens » avait déclaré Blinken en substance.

Un discours très à gauche qui semblaient être en désaccord avec les récentes actions de l’administration, notamment dans le nord kurde de la Syrie. Un discours également qui avait fort déplu à la diplomatie russe, quand que le diplomate américain avait taxée la relation sino-américaine de «plus grand test géopolitique du 21e siècle» et  la Russie de « sérieux défi ».

Pour Moscou, il était évident que les USA craignant la défaite, préféraient diaboliser et traiter en « adversaire » toute puissance qui pouvait les concurrencer. Pour Maria Zhakarova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangère, Washington qui incapable déjà en 1947, de  « mener une concurrence selon une base juridique internationale », avait prôné et adopté l’Endiguement ; poursuivait encore maintenant, sur sa lancée d’empêcher la Russie de « rivaliser » avec les USA « sur un pied d’égalité ».

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