Pyongyang : le président sud-coréen est le «perroquet» des USA

En 1999, les marines des deux Corées se sont affrontées en Mer jaune à cause d’un  conflit entre pêcheurs de crabes. Ces affrontements ont fait trente morts. Le vendredi 26 mars, lors d’une cérémonie de commémoration de ces tristes évènements, le président Sud-coréen Moon-Jae-in a affirmé que toutes actions capables d’entraver une reprise du dialogue entre les Etats-Unis et la Corée du Nord étaient « indésirables ». Un point de vue qu’on peut comprendre vu qu’il a été pour beaucoup dans le rapprochement entre Pyongyang et Washington en 2018.

Un « perroquet élevé par les Etats-Unis »

Du côté de la Corée du Nord, ces déclarations sont inaudibles. Kim Yo-jong, la sœur du Kim Jong-un qui s’exprime un peu plus ces dernières semaines s’est fendue d’un communiqué pour exprimer toute sa colère. C’est le « comble de l’effronterie » a indiqué la conseillère du leader nord-coréen dans le document repris par KCNA, l’Agence de presse étatique. Pour elle,  le « directeur général » du Sud, (Moon Jae-in) n’est rien d’autre qu’un « perroquet élevé par les Etats-Unis » qui reprend « la logique de gangsters des Etats-Unis ».

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« Nous répondrons en conséquence »

Elle dit d’ailleurs être restée « sans voix » en écoutant le président sud-coréen qu’elle appelle manifestement le « directeur général’ du Sud. Inutile de rappeler que la Corée du Nord n’est pas en odeur  de sainteté avec les Etats-Unis. Il y a quelques jours, Pyongyang a testé deux missiles de courte portée, provoquant la réaction du président américain. Joe Biden a prévenu qu’il aurait « des réponses si les dirigeants de la Corée du Nord choisissent l’escalade ». « Nous répondrons en conséquence » a-t-il promis.

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