Après les nombreuses réactions suite à l’arrestation de la candidate recalée Reckya Madougou, le gouvernement a décidé lui aussi de donner sa version. Accusé de réprimer sa propre population et d’instaurer une dictature, le gouvernement du Bénin a réagi par le biais de son porte-parole, Alain Orounla.
Le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Alain Orounla a choisi la radio allemande DW pour apporter sa version : « Le gouvernement s’en tient au communiqué du procureur spécial près la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme qui a ouvert une procédure dans laquelle deux personnes sont passées aux aveux et on reconnu avoir été missionné, mandaté moyennant finances par la personne interpellée pour commettre des exactions sur le territoire national.» a affirmé le ministre Orounla.
Sur la proximité avec Boni Yayi
À la question de savoir si la candidate recalée n’est pas victime de sa proximité avec Boni Yayi, il balaie du revers de la main ces théories. « C’est des futilités » dira-t-il. « Personne ne s’en prend au président Boni Yayi. Il s’agit d’une infraction grave dont nous avons des indices… Il n’y a pas du tout d’arrière-pensée. » ajoute-t-il. « Personne ne réprime personne, il faut bien savoir… Il ne s’agit pas de règlement de comptes, il s’agit de sauvegarder la paix, de sauvegarder un processus électoral » conclura-t-il.
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