Elie Miséricorde Djènontin, fils de l’ancien ministre Valentin Djènontin Agossou a été arrêté mercredi 07 avril dernier puis présenté au procureur spécial près la cour de répression des infractions économiques et du terrorisme. On lui reproche d’avoir commis des actes de violences pendant la période électorale. Il est déféré au parquet spécial de la Criet et placé sous mandat de dépôt pour une audience prévue pour le 26 juillet 2021.
Constitué par le ministre Djènontin pour défendre les intérêts de son enfant, Me Hermann Yenonfan a régulièrement dit-il, obtenu auprès du procureur spécial de la juridiction spéciale, l’autorisation de communiquer avec lui. A l’en croire, il s’est rendu à la prison civile de Ouidah pour discuter avec son client et lui remettre de quoi se vêtir et se nourrir. Malheureusement, une fin de non-recevoir lui a été opposée en violation des droits de la défense et des principes qui régissent les droits de l’homme et des droits des prisonniers.
Malgré que l’avocat ait présenté sa carte professionnelle et l’autorisation du procureur spécial près la Criet, il n’a pas pu voir son client. « Je lui avait apporté une brosse à dent, un savon et une éponge, on dit qu’on ne peut pas lui remettre. On dit qu’on a reçu des instructions dans ce sens », fait savoir l’avocat qui indique que le gouvernement viole les droits de l’homme.
Le risque de propagation du Covid-19 est la raison évoquée par le régisseur de la maison d’arrêt de Ouidah, relève l’avocat qui rappelle qu’un prisonnier a droit à un minimum de décence. L’homme de droit s’insurge et fait savoir qu’Elie Djènontin est pris en otage. C’est un traitement inhumain et inadmissible, regrette-t-il.
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