Après la démission et les révélations du juge Esssowé Batamoussi, le ministre de la Justice Sévérin Quenum a réagi sur RFI. Le ministre a soutenu qu’il n’y a jamais eu d’interventions de la chancellerie dans les dossiers de la justice au Bénin. Il informe qu’il ne connait pas ce magistrat (Esssowé Batamoussi) bien qu’étant le Garde des sceaux et ministre de la justice. Pour lui, il s’agit d’une manipulation à quelques jours de l’élection présidentielle prévue pour le 11 avril 2021.
« Je ne le connais pas, je ne lui ai jamais parlé bien qu’étant garde des Sceaux qu’il met en cause », confie le ministre Sévérin Quenum. Il rappelle que Reckya Madougou est «une alliée politique dite de l’opposition radicale qui jure par tous les dieux que l’élection du 11 avril n’aurait pas lieu et qui provoquerait une insurrection destinée à mettre un terme au mandat du président en exercice ». Et, selon le ministre, «dans le contexte actuel où il (Esssowé Batamoussi, NDLR) fait cette déclaration-là, c’est une déclaration orientée ».
«Une manipulation politique »
En somme le ministre de la Justice pense qu’«il s’agit là d’une manipulation politique ». Il assure qu’«il n’y a pas d’instructions données, il n’était même pas nécessaire de donner des instructions ». Pour lui, dans un dossier de financement de terrorisme, on n’a pas besoin de donner d’instructions. « Ce n’est pas nous qui l’avons dit, les juges sont indépendants et ne sont soumis qu’à l’autorité de la loi », conclut le ministre Sévérin Quenum.
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