Crise sanitaire: Macron veut renforcer l’assistance psychologique aux enfants

La crise du COVID-19 a affecté tout le monde, induisant de nouveaux paradigmes dans la vie sociale. Les mesures sanitaires telles que la quarantaine, le confinement, le port de masque ou la distanciation sociale qui interdit la trop grande proximité, ont eu un impact sur les interactions entre les personnes. Et cela selon, les experts, pourrait affecter la santé mentale des enfants.

Du coup, les enfants trop jeunes pour comprendre pleinement les changements soudains dans des normes sociales familières, pourraient être affectés dans la définition de leurs repères sociaux, et avoir besoin d’une assistance psychologique soutenue. Une assistance psychologique, que ce mercredi, le président Français, Emmanuel Macron, décidait de prendre en charge.

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« Il nous faut rendre plus forte la pédopsychiatrie française… »

Ce Mercredi le chef de l’Etat français était en visite au CHU de Reims, l’un des centres hospitaliers de référence en France en première ligne de la lutte contre la pandémie mondiale. Au cours de son déplacement,  le président a pu, selon un compte rendu de visite publié sur ses comptes sociaux, être le témoin du désarroi de parents devant la détresse mentale, l’angoisse et d’autres troubles psychologiques développés par leur enfants.

En France selon des chiffres officiels ce serait « 40 % des parents français » qui ont constaté «  des signes de détresse » chez leurs enfants. Une détresse qui serait selon les experts une conséquence directe de la crise sanitaire actuelle.

Aussi pour soutenir ces parents et aider à redonner à ces enfants le gout de vivre, le président Macron a-t-il annoncé vouloir lancer « le forfait 100 % psy enfant ». Une réforme de santé qui permettrait sur recommandation d’un médecin, de faire bénéficier à « chaque enfant entre 3 et 17 ans qui en a le besoin, (…) du remboursement à 100% de 10 séances chez un psychologue en ville ». Cette dernière mesure n’étant cependant qu’une mesure d’urgence destinée à parer au plus pressé.

D’autres « mesures plus structurelles » avait assuré le chef de l’état,  suivraient pour, in fine « rendre plus forte la pédopsychiatrie française ». Car le besoin plus que jamais était présent ; et il fallait donner aux professionnels de la santé mentale, dans le contexte actuel de crise sanitaire et de traumatismes, les moyens de « redonner un sens à la vie ».

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