Suite au sabotage ce dimanche 11 avril de l’usine d’enrichissement d’uranium de Natanz, les autorités iraniennes ont pointé un doigt accusateur contre Israël. Selon une déclaration télévisée du chef de la diplomatie iranienne, d’énormes dégâts matériels auraient été enregistrés. Il s’agirait d’une petite explosion. Les dirigeants iraniens pour leur part ont promis apporter une réponse efficace face à cette attaque.
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif indique pour sa part que l’incident est un acte de « terrorisme nucléaire ». «Les sionistes veulent se venger en raison de nos progrès vers la levée des sanctions […] Ils ont déclaré publiquement qu’ils ne le permettraient pas. Mais nous prendrons notre revanche», a notamment martelé le chef de la diplomatie iranienne. Le porte-parole de la diplomatie iranienne a également mis l’accent sur les différentes discussions qui sont en cours entre les Etats-Unis, l’Iran et les autres membres de l’Accord sur le Nucléaire iranien.
Une vengeance venant d’Israël selon Téhéran
Pour l’officiel iranien, l’acte posé par Israël s’inscrit dans une logique de vengeance. «Avec cette action, le régime sioniste a bien sûr essayé de se venger du peuple iranien pour la patience et la sagesse dont il a fait preuve [en attendant] la levée des sanctions», a fait remarquer le porte-parole des Affaires étrangères iranien, Saïd Khatibzadeh.
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