Ingérence russe : l’avocat de Trump avait été averti par le FBI qu’il était une cible

Début mai 2019, l’ancien maire de New York, Rudolph W.Giuliani, révélait la presse américaine, a annoncé son intention de se rendre en Ukraine pour rechercher des informations désobligeantes sur Joe Biden, alors candidat à la présidentielle. Le but de la manœuvre étant alors  de trouver « avec la complicité de Moscou », comment présenter leur rivale géopolitique, l’Ukraine, comme corrompue et renforcer les chances de réélection de Donald Trump. Seulement le scandale a éclaté, et Giuliani qui nie toujours les faits, est maintenant la cible d’une enquête criminelle fédérale pour savoir s’il a violé des lois sur le lobbying.

Le FBI a prévenu Giuliani

Rudy Giuliani, ancien maire de New York et ancien avocat de Donald Trump, a toujours réfuté les accusations de liens étroits avec Moscou et de participation volontaire dans l’ingérence russe dans les dernières élections présidentielles. Pour l’avocat dont la posture principale est de se présenter lui également en victime de sombres manipulations russes, les faits étaient plutôt compromettants.

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Car selon la presse, c’était Giuliani qui le premier avait dans le camp des Républicains lancé les rumeurs sur de « fausses théories du complot accusant le candidat de l’époque Joe Biden et son fils, Hunter, d’avoir des liens corrompus avec l’Ukraine ». C’était Giuliani encore en décembre 2019, alors qu’il était avocat personnel du président Trump, qui avait effectué un voyage à Kiev. Un voyage effectué selon des sources ukrainiennes pour collecter des informations sur Hunter Biden alors en affaire avec la société ukrainienne de gaz naturel Burisma Holdings.

Ce Mercredi également, un média américain, le Washington Post révélait que le FBI avait bel et bien averti l’avocat qu’il était la cible d’une opération d’influence russe visant à faire « circuler de fausses informations destinés à nuire politiquement au président Biden avant les élections ». Et cela bien avant son voyage pour l’Ukraine. Pourtant, l’avocat n’avait pas fait cas de ces avertissements et avait poursuivi avec sa collecte de données.

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