C’est devenu un exercice presque quotidien pour la défense russe de repousser depuis un moment, toutes présences militaires trop proches de ses frontières. Il y a quatre jours, la Défense russe avait annoncé avoir escorté avec un MiG-31, un avion de reconnaissance stratégique RC-135 de l’US Air Force le long de la côte sud-est du Kamtchatka. Moins d’une semaine avec cette dernière, l’armée russe avait également annoncé avoir envoyé un avion de combat pour repousser un renifleur américain au-dessus du Pacifique.
Lundi, le Centre national russe de contrôle de la défense a fait savoir que deux avions de patrouille de l’Otan approchant de la frontière russe en Arctique ont encore été repoussés par le Mig-31. « L’équipage du chasseur russe a identifié les cibles aériennes comme étant un avion de patrouille P-8A Poseidon de l’US Navy ainsi qu’un avion de patrouille P-3C Orion de l’armée de l’air norvégienne, et les a escortés au-dessus de la mer de Barents », a déclaré le centre.
Un acte en conformité avec les règles internationales
Selon les précisions de la défense russe, son avion de combat supersonique Mig-31 s’est envolé après que les systèmes de défense anti-aériennes régionaux eurent détecté deux cibles qui s’approchaient de la frontière en mer de Barents. « Après que les avions militaires étrangers se sont détournés de la frontière d’État de la Fédération de Russie, le chasseur russe est rentré en toute sécurité à sa base. Son vol s’est déroulé en stricte conformité avec les règles internationales d’utilisation de l’espace aérien », a précisé le centre.
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