Terrorisme : les USA violent les droits de l’homme, selon l’ONU

Ce mercredi un rapport d’experts des Nations Unis faisait état de violations de droits de l’Homme de la part des USA. Un fait particulier quand l’on sait que les USA se posent en véritable garant de ces droits dans le monde. Et que Washington est régulièrement sollicité pour intervenir, diplomatiquement, politiquement ou militairement partout où les droits de l’homme étaient mis à mal.

Cependant, il est également de notoriété publique que lorsqu’il s’agissait de sécurité, notamment de celle du territoire américain ou des intérêts américains, Washington devenait moins regardant sur les questions de respect des droits de l’homme. Et c’est sur ce point justement que s’étaient appesantis les experts de l’ONU dans leur rapport.

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Le programme ‘’Rewards for Justice’’ mis en cause

’Rewards for Justice’’, est un programme antiterroriste de « récompenses » du Département d’État des États-Unis. Créé par la Loi de 1984 contre le terrorisme international, le programme est piloté par le Bureau de la Sécurité Diplomatique du Département d’Etat. Son but : Arriver en offrant des  récompenses ou compensations financières pour tout type d’informations, à « traduire en justice les terroristes internationaux et empêcher les actes de terrorisme international contre des personnes ou des biens américains ».

Depuis la création du programme, le gouvernement des États-Unis, de sources officielles, a versé plus de 150 millions de dollars à plus de 100 personnes « ayant fourni des informations décisives  qui ont permis de mettre des terroristes sous les verrous ». Seulement selon des experts de l’ONU, ce programme violerait les Droits de l’Homme.

Dans un récent rapport, des experts des Nations Unies avaient soulevé le fait que ‘’Rewards for Justice’’  représentait une mesure coercitive unilatérale, qui faisait que «de nombreuses personnes ciblées par le programme se sont vu refuser le droit à une procédure régulière». Puisqu’en offrant de l’argent pour des informations pouvant conduire à la capture de ces personnes, le programme encourageait au déni du droit « à la présomption d’innocence » et à « un procès équitable ». Des préalables que les États-Unis sont tenus par le Droit International de respecter.

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