Le procès de Guillaume Soro et de 19 de ses proches pour « complot », et « tentative d’atteinte à l’autorité de l’État » se poursuit. En effet, à cette troisième journée d’audience, des révélations ont été faites par certains collaborateurs de l’ancien patron de l’Assemblée Nationale ivoirienne. Ceux-ci qui sont membres de la sécurité de l’homme politique ivoirien, ont confié à la barre que des armes ont été transportées du siège du parti à Abidjan vers une résidence de Guillaume Soro.
Les confessions du commandant
Ces déclarations ont été en effet faites par le commandant Jean-Baptiste Kasse Kouame, le sergent-chef Lamine Traoré, et un chauffeur, Emmanuel Silué. Le commandant a également confié lors de l’audience avoir ordonné à ses hommes de dissimiler plusieurs dizaines de « kalachnikov » après l’arrestation de certains partisans de Guillaume Soro. « Comme nous devions partir, j’avais peur qu’on puisse prendre ces armes », a-t-il déclaré à l’audience.
« Je ne savais pas quoi faire… »
« On arrêtait les gens à gauche à droite, je ne savais pas quoi faire », a-t-il poursuivi en reconnaissant son état de panique. Les deux autres quant à eux ont fait savoir qu’ils ont transporté près d’une dizaine. Ils n’ont tout de même pas manqué de déclarer qu’ils n’ont fait qu’exécuter l’ordre qui leur a été donné par leur supérieur hiérarchique. Rappelons que l’homme politique en exil depuis quelques années est accusé de tentative de coup d’état.
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