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Grosse bourde aux USA : des soldats diffusent des secrets militaires

Le site web de journalisme d’investigation Bellingcat a publié hier vendredi 28 mai, une enquête dans laquelle il révèle une grosse bourde des soldats américains. En effet, selon le média, les militaires en question ont dévoilé par inadvertance l’emplacement des bombes thermonucléaires de l’oncle Sam sur le vieux continent. Ils ont révélé par erreur ces informations sensibles en révisant leurs connaissances avec des applications en ligne. En effet, les soldats qui s’occupent de cet arsenal militaire passent fréquemment des tests de connaissances. Les questionnaires de sécurité sont longs et détaillés.

Ces militaires sont amenés à garder en mémoire un nombre important d’informations et d’acronymes. Sur les applications de révision utilisées par ces soldats imprudents, Bellingcat a découvert qu’il y avait par exemple un missile « froid », c’est à dire désactivé, sur l’armature 27 de la zone « Tango Loop » de la base d’Aviano en Italie. Le site apprend également qu’il y à Volkel au Pays Bas onze armatures de protection. Cinq d’entre elles sont armées et six désarmés.

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Le Pentagone et l’OTAN n’ont pas réagi

Bellingcat est même tombé sur des mots de passe et des  noms d’utilisateurs  qui permettent de désactiver les systèmes de sécurisation WS3. L’auteur de l’article a essayé d’entrer en contact avec le Pentagone, l’OTAN ou le commandement européen de l’armée US pour qu’ils réagissent à ses informations, mais personne n’a voulu s’exprimer. Les fiches de révision ont tout simplement été supprimées des applications, juste après.

Outre les Pays Bas et l’Italie, Bellingcat dit avoir également « trouvé des détails sur (…) toutes les autres bases européennes connues pour abriter des armes nucléaires : Incirlik (Turquie), Ghedi (Italie), Buchel (Allemagne) et Kleine Brogel (Belgique) ». Il faut dire que c’est en allant dans le moteur de recherche Google pour chercher les acronymes exploités par l’armée des Etats-Unis et associés à l’identité de bases militaires européennes abritant des missiles nucléaires, que le site d’investigation a trouvé ces fiches de révision en ligne.  

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