Inflammation du cœur : le vaccin Pfizer inquiète certains experts

L’évaluation des risques/bénéfices (RBA) est une approche scientifique de l’évaluation des risques qui se focalise sur les ‘’gênes’’ probables qui pourraient découler d’une activité ou de l’utilisation d’un produit. Etant bien entendu que, le produit trouvé ait montré une efficacité avérée à combler un besoin ou une attente. En autre termes, un bon « produit » est celui dont le RBA est le plus faible possible. Cette méthodologie scientifique est très présente dans le domaine médical et notamment en ce qui concerne les vaccins. Après AstraZeneca, des scientifiques français ont révélé des effets indésirables pour le Pfizer-BioNTech.

Des cas d’inflammations du cœur « en suivi »

Des essais cliniques à grande échelle du vaccin de l’entreprise pharmaceutique Pfizer et du laboratoire allemand BioNTech ont révélé une efficacité du vaccin de 95% contre la version originale du nouveau coronavirus. L’évaluation des risques/bénéfices (RBA) pour le vaccin était donc excellente. Du coup alors que des effets secondaires étaient apparus pour le vaccin britannique ‘’AstraZeneca’’, le vaccin à moitié allemand avait été aussitôt grandement sollicité.

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Seulement, selon des experts français, des cas d’inflammations du muscle cardiaque, cinq (05) au  vendredi 30 avril dernier, avaient été signalés. Des cas suffisamment inquiétants pour que l’Agence nationale française de sécurité du médicament (ANSM), en fasse des cas « en suivi » en partenariat avec l’Agence européenne des médicaments (EMA). Cependant selon l’ANSM, le RBA du vaccin étant encore favorable, son utilisation dans la campagne de vaccination pouvait se poursuivre.

Il faut dire que l’annonce de la France vient s’ajouter à  celle des autorités israéliennes qui dimanche dernier avaient fait état d’ « un petit nombre de cas signalés d’inflammation cardiaque chez des personnes ayant reçu le vaccin Pfizer COVID-19 ». En Israël, la myocardite avait été identifiée chez « 62 des plus de 5 millions de personnes en Israël qui avaient reçu le vaccin » ; à majorité des hommes, et  après leur deuxième dose.

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