Variant indien et vaccins : les nouvelles non rassurantes de l’OMS

L’Inde c’est pour le nouveau coronavirus, plus de 22 millions de personnes qui ont été contaminées et plus de 240 000 personnes décédées. Avec les autorités du pays qui semblent avoir de plus en plus de mal à contenir la pandémie. Surtout qu’en Mars une deuxième vague s’est déclarée faisant environ 400 000 nouveaux cas et plus de 3 500 décès signalés chaque jour. Ce samedi les autorités du pays annonçaient le plus grand nombre de décès par jour jamais enregistré: 4 187. Selon le Docteur indien, Soumya Swaminathan, scientifique en chef à l’Organisation mondiale de la santé (OMS), il sévirait en Inde un variant « plus contagieux » que le monde avait connu jusqu’ici.

Un variant « plus contagieux » et peut-être plus résistant aux vaccins

Ce samedi lors d’une entrevue accordée à la presse internationale, la scientifique indienne, a déclaré que la variante « B.1.617 » du Covid-19, qui a été détectée pour la première fois en Inde en octobre dernier, était clairement un facteur contributif à la catastrophe qui se déroulait dans son pays d’origine. « Il y a eu de nombreux accélérateurs qui ont conduit à cet état de chose », a déclaré la femme de 62 ans. Mais avait-elle ajouté : « le fait qu’un virus se propage plus rapidement en fait partie ».

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La mutation a été qualifiée de «variant préoccupant» par l’OMS. Une étiquette indiquant qu’il est plus dangereux que la version originale du virus parce que présentant des « mutations qui augmentent les transmissions, et qui peuvent aussi potentiellement le rendre résistant aux anticorps qui se sont développés grâce à la vaccination ou à une contamination naturelle ». Un variant donc qui surtout à cause d’un laisser-aller dans le respect des mesures de prévention, a pu se diffuser et « accumuler un grand nombre de mutations ». Un problème qui si rien n’était fait « deviendra mondiale » selon la scientifique indienne.

Le Dr Soumya Swaminathan, fait partie d’une équipe mondiale de 20 experts qui composent le nouveau partenariat de préparation à la pandémie (PPP) dirigé par le Royaume-Uni, dans le cadre des efforts mondiaux visant à sauver des vies de maladies futures. Le PPP est un partenariat public-privé qui rassemble l’industrie, les organisations internationales et les principaux experts.

Son objectif, fournir des recommandations pour développer plus rapidement des vaccins. Mai aussi, des produits thérapeutiques et des diagnostics grâce à une plus grande coopération mondiale sur la recherche et le développement, la fabrication, les essais cliniques et le partage de données.

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