Un an après leur détention provisoire, Karimi Abdoul Adéoti, ex-procureur près le tribunal de Kandi et son substitut Alphonse Amoussou recouvrent leur liberté. La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) vient d’ordonner leur mise en liberté. Emprisonnés le 26 mai 2020, ils sont libérés après le non-lieu prononcé par le juge en charge du dossier. Ces deux magistrats sont donc désormais libres de leurs mouvements.
Karimi Abdoul Adéoti, ex-procureur près le tribunal de Kandi et son substitut Alphonse Amoussou quittent les mailles de la justice un an après leur incarcération. Poursuivis pour « intelligence avec une organisation de terrorisme, abus de fonction et corruption », Karimi Abdoul Adéoti, procureur près le tribunal de Kandi, son substitut Alphonse Amoussou et le commissaire de Kandi, Abrazizou Ali Baba, ont été placés sous mandat de dépôt. Il leur était aussi reproché la « libération suspecte » de Sadam Oumarou, arrêté dans le parc de la Pendjari.
Présentés au juge de la CRIET, leur avocat a soulevé une exception qui dit que « Tout dossier de magistrat susceptible d’être poursuivi devant la justice doit passer d’abord devant la cour suprême qui décide de la juridiction qui doit connaître de la procédure ». Cette exception est relative à l’article 634 du code de procédure pénal. Les avocats ont souhaité, au regard de cette disposition, que leurs clients soient relaxés en attendant la décision de la Cour suprême. Mais, le juge des libertés a prononcé une détention préventive à leur encontre et ils avaient été déférés.
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