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Rwanda – France : Kagame approuve l’ambassadeur nommé par Macron

C’est un nouveau pas de plus vers la normalisation des relations entre la France et le Rwanda. Après les nombreuses tentatives d’apaisement initiées par la France, il semblerait qu’Emmanuel Macron soit en passe de réussir après l’échec de ses prédécesseurs. Ce samedi 12 juin, le gouvernement du président Paul Kagame a approuvé l’ambassadeur nommé par le président français Emmanuel Macron. Le pays de ce dernier n’avait pas eu de représentant diplomatique dans le pays depuis 2015.

Antoine Anfré est désormais le nouvel ambassadeur de France au Rwanda. Une nomination approuvée par le cabinet gouvernemental rwandais sous la direction du président Kagame lui-même. Haut responsable de l’administration française, Antoine Anfré avait averti juste avant le génocide des risques que courait le pays. Il aurait été mis à l’écart pour cette raison. Avec cette nomination, c’est un nouveau mea-culpa que la France fait en direction du Rwanda. Mea-culpa qui a été cette fois-ci bien entendu du côté de Kigali.

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Une réponse

  1. Avatar de CESAR
    CESAR

    Il n’y a rien de surprenant. Une fois dans sa vie, la personne dénommée Kagame Paul a reconnu les services rendus au FPR par ce diplomate français.
    Il est désormais clair que comme un Rwandais l’avait remarqué en janvier 1991, la France était un obstacle majeur pour une issue positive de la guerre pour le Rwanda.
    Les masques sont tombés. Les déclarations des Généraux Français lors de leur entretien avec leur ami Kagame sont limpides et la parfaite illustration. Ils se baladaient partout au sommet de l’Etat Rwandais et recevaient mêmes les confidences des hauts dirigeants rwandais sur les stratégies politiques et militaires contre le FPR. Ils étaient la voix de Kagame et son FPR auprès de leur pays. D’ou leurs rapports très défavorables aux Rwanda et dirigeants Rwandais d’alors, c’est-à-dire le Président Habyarimana et Nsengiyaremye Dismas, pourtant prétendument soutenus par la France. Les Rwandais se rappellent qu’alors que la France prétendait soutenir le Rwanda contre l’envahisseur ougandais, la même France a voté la résolution onusienne portant embargo sur les armes contre le Rwandais et au surplus, au même moment, elle vendait les armes à l’Ouganda et au Burundi, en réalité au FPR. Les banques payeurs sont la Banque Commerciale Ougandaise et la Banque Commerciale Burundaise (les preuves existent). Enfin, la France formait également les soi-disant policiers ougandais, soi-disant car il s’agissait des recrus du FPR venu du Rwanda et des pays voisins qui, après la formation regagnait leurs unités respectives au Rwanda. Sur le terrain, les soldats français ont refusé de détruire le nid du FRP qui était à quelques mètres de la frontière ougando-rwandaise alors qu’ils étaient capables. Ce nid s’est développé et est rentré au Rwanda en force et détermination. Une autre action qui a surpris les Rwandais qui suivaient la situation politico-militaire rwandaise. Il s’agit le refus de la France d’enquêter sur l’attentat contre l’avion du Président Habyarimana qui a emporté 3 citoyens français et les assassinats de deux gendarmes en mission de coopération au Rwanda et l’épouse de l’un d’entre eux, Gilda Didot, née Lana, le tout nonobstant les demandes itératives du Gouvernement Intérimaire et les organisations rwandaises de défense des droits de l’homme.
    Au Mali, le Président Français Macron a dit que les islamistes qui semaient la mort et la terreur dans le nord du Mali sont imbibés du sang des Français, qu’il ne peut expliquer comment la France peut soutenir militairement un gouvernement qui négocié avec les assassins des Français, que pour ce motif, il a décidé la suspension de coopération militaire avec le Mali dirigé par un gouvernement qui entend négocier avec les tueurs des Français.
    Mais curieusement, s’agissant du Rwanda, le même Macron s’est déclaré ami de Kagame et de son régime, assassin notoire de 6 citoyens Français. Sachant que Kagame a reconnu ses méfaits devant des millions de Rwandais. C’est donc un fait établi que Kagame est imbibé de sang des Français, à moins que les trois membres d’équipage de l’avion du feu Président Habyarimana de nationalité française et de deux gendarmes ci-dessus indiqués et de Gilda Didot, née Lana ne soient pas Français.
    Le Président Macron sera dès lors en état d’expliquer aux Français, membres des familles des victimes françaises comment au Mali, les tueurs des Français méritent la mort ou justice s’ils sont pris vivants mais qu’au Rwandais, les tueurs des Français méritent remerciements, tapis rouge, récompenses de l’OIF, copinage et financement des officines opérant en France pour le compte du FPR et du régime Kagame et in fine pour Kagame. La plus connue de ces officines est Ibuka Français branche d’Ibuka Rwanda qui est légalement une association d’utilité publique, sans publique en réalité mais une branche du FPR en mission en France dont les activités principales est la chasse et la perturbation de la tranquillité contre les Hutu Rwandais listés qui ont trouvé asile en France.
    Illustration: Devant des millions de Français et des Rwandais, Kagame a dit sans vergogne que veuve Habyarimana est dans les premiers génocidaires Hutu mentionnés sur la liste qu’il a remise à son ami Macron. La constitution rwandaise consacre clairement la séparation des pouvoirs et l’indépendance du pouvoir judiciaire à l’égard des pouvoirs exécutif et législatif. Si cette séparation des pouvoirs est effective, cela signifie que les listes des génocidaires Hutu ont été établies les juges rwandais et qu’un accusé ne peut âtre qualifié de génocidaire dès lors qu’il n’est pas encore reconnu coupable de génocide par un tribunal rwandais indépendant et qu’en conséquence, le qualifier de génocidaire constitue une violation flagrante de la présomption d’innocence. Les déclarations publiques et sans équivoque de Kagame démontrent au Rwanda que celui-ci est à la fois Président, Rwanda, loi, juge et justice et que c’est bien lui qui a fait établir la liste qu’il a évoquée et classé les soi-disant génocidaires Hutu résidant en France. L’accusateur de la veuve Habyarimana est donc Kagame, l’assassin de 6 Français et ami du Président Macron, donneur de leçon aux dirigeants maliens. C’est le monde à l’envers.
    Se pose la question posée est de savoir ce qui se passera dans les relations entre Macron et Kagame si la Cour de Cassation dit le droit c’est-à-dire refuse de commettre un déni de justice contre les 6 victimes françaises dont les trois membres d’équipage de l’avion du Président Rwandais qui a été abattu par les soldats du FPR sur ordre de Kagame.

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