Malika est une commune située dans la région est de la capitale sénégalaise Dakar. Une commune connue pour son flanc de mer, réputée pour ses spots de surf de qualité, et ses vagues de classe mondiale, « peu fréquentées et bon marché » selon les professionnels du tourisme. Mais Malika c’est aussi une plage fréquentée malgré ses eaux profondes. Ce dimanche, en une tragédie encore sous investigations de la part des autorités, une dizaine de personnes mouraient noyées.
10 personnes noyées, et 02 rescapés…
Selon les autorités qui enquêtent encore sur les circonstances de la tragédie, 10 personnes ont péri noyées ce dimanche dans les eaux bordant la plage de Malika, quand deux autres avaient été sauvées et conduites à l’hôpital le plus proche. Les sapeurs-pompiers de Keur Massar, appelés à la rescousse, poursuivraient les recherches pour trouver des survivants ou repêcher des corps. Cinq corps, des jeunes surtout, selon la presse locale ont été repêchés jusqu’ici.
la baignade est prohibée sur de nombreuses plages de Dakar. Notamment à cause de nombreuses turbulences, « des sables mouvants, de la présence de rochers » et surtout de la difficulté d’accessibilité des secours en cas de dangers. Et Malgré ces interdictions, de nombreuses plages étaient néanmoins hebdomadairement prises d’assaut. Il pouvait en résulter des drames comme celui qu’a connu la plage de Malika ce dimanche, une plage réputée justement pour ses forts courants. Selon de nombreux internautes sénégalais, il revenait aux autorités du pays de faire en sorte que ces plages fréquentées soient le plus sûr possible en y aménageant des jetées, avec un renfort substantiel en personnel de sécurité.
Ce drame qui frappait la population sénégalaise, arrivait également en des eaux loin des côtes nationales. Il y a quelques semaines, « plusieurs jeunes sénégalais » partis pour l’aventure européenne avaient péri en mer alors qu’ils tentaient de rejoindre à bord d’une pirogue, les côtes espagnoles. Ceux qui avaient survécu ont vu leur embarcation échouer au large des cotés marocaines et s’étaient retrouvés entre les mains des autorités.
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