Alors que la pression monte contre les non vaccinés en France avec la pass sanitaire, les faux certificats de vaccination contre le coronavirus ont déjà commencé par circuler. Dans le cadre d’une enquête ouverte mercredi 14 juillet par la section cybercriminalité du parquet de Paris, six personnes ont été mises en examen dont deux ont été mises derrière les barreaux pour trafic de faux certificats. Selon des sources judiciaires, trois de ces personnes sont mises en examen pour atteintes à un système de traitement automatisé de données en bande organisée, faux administratif et détention d’un faux, blanchiment aggravé et association de malfaiteurs.
Deux autres sont également dans le viseur de la justice, pour usage de faux administratif et détention d’un faux. Quant au dernier, il est poursuivi pour blanchiment aggravé et association de malfaiteurs. Concernant les deux personnes incarcérées, l’une serait employée dans un centre de vaccination à Lyon et la deuxième, propriétaire du compte Snapchat nommé « médecin incroyable », sur lequel il propose les faux certificats de vaccination. Ils sont placés en détention provisoire sur des réquisitions du parquet.
400 faux certificats vendus
Les investigations ont commencé après l’identification de 400 personnes non vaccinées, qui ont pu accéder aux faux certificats via les services de l’un des mis en cause sur le réseau social Snapchat dans le cadre d’une surveillance de la police. Les faux certificats étaient conçus par l’employée du centre de vaccination avec toutes les pièces justificatives nécessaires. Le coût du certificat est compris entre 350 et 500 euros. Jeudi, une médecin a également été la première à faire face à des accusations fédérales au Etats-Unis pour avoir délivré de faux certificats de vaccination en échange de pastilles vendues, qui d’après elle procure une immunité totale contre le coronavirus.
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