Le département de la défense américaine, le Pentagone, a déclaré samedi que l’attaque militaire américaine de la veille avait tué deux cibles « très médiatisées » de l’Etat islamique et en avait blessé une troisième, lors de la première action militaire américaine connue depuis l’attentat suicide de jeudi à l’aéroport de Kaboul. Le major-général Hank Taylor, directeur adjoint de l’état-major interarmées pour les opérations régionales, a qualifié les deux cibles lors d’un point de presse de « planificateurs et facilitateurs ».
Taylor a ajouté que les responsables ne divulgueraient pas d’informations supplémentaires sur les rôles spécifiques des cibles au sein du groupe terroriste, ni sur leur niveau d’implication dans l’attentat de jeudi. L’attentat à la bombe, l’attaque la plus meurtrière contre les forces américaines en Afghanistan depuis une décennie, a tué 13 militaires américains ainsi qu’au moins 170 Afghans. Le groupe terroriste Etat islamique, qui opère dans le nord-est de l’Afghanistan, a revendiqué l’attaque.
Un risque élevé de nouvelles attaques
Vendredi, un communiqué du commandant Bill Urban, du commandement central indiquait que « la frappe aérienne sans pilote s’est produite dans la province de Nangarhar en Afghanistan. Selon les premières indications, nous avons tué la cible ». Les responsables américains ont également mis en garde contre un risque élevé de nouvelles attaques de la part du groupe, ennemis à la fois de l’Occident et des talibans, alors qu’il termine sa mission. Les États-Unis et les forces étrangères alliées cherchent à se retirer d’ici mardi à la date limite fixée par le président Joe Biden.
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