En France, la presse française, citant la police, a rapporté qu’un homme s’est rendu dans une gendarmerie voisine, affirmant qu’il avait tué un religieux. Un assassinat qui a soulevé une vive polémique en France au sein de la classe politique. Surtout que l’homme, un immigrant rwandais serait selon la presse française, impliqué dans l’incendie de la Cathédrale Notre Dame en Avril 2019 et était sous le coup d’un arrêté d’expulsion depuis.
Ce lundi, sur les réseaux sociaux, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, alors qu’il annonçait vouloir lui-même se rendre en Vendée, département où le crime s’est produit, a également tenu à répondre aux critiques à lui adressées par la présidente du RN, Marine Le Pen.
« Quelle indignité ! »
L’homme, qui a avoué le meurtre de ce prêtre membre de la ‘’congrégation des Missionnaires Montfortains’’ de Saint-Laurent-sur-Sèvre, ce lundi, est selon la presse française, celui qui en 2019 a avoué avoir agi dans les incendies qui ont causé des dégâts à la cathédrale séculaire de Paris, Notre Dame. L’homme, avait vu alors les autorités françaises de l’immigration prononcer un arrêt d’expulsion contre lui, mais il est resté, pour le besoin des investigations. Depuis, sous contrôle judiciaire, Il a été hébergé par la communauté religieuse de la localité où, maintenant, un prêtre a été tué.
Un état de chose que Marine Le Pen, présidente du parti français d’extrême droite, Rassemblent national(RN), n’a pas manqué de relever dans un dans un tweet ce lundi. « En France, on peut donc être clandestin, incendier la cathédrale de Nantes, ne jamais être expulsé, et récidiver en assassinant un prêtre. Ce qui se passe dans notre pays est d’une gravité sans précédent : c’est la faillite complète de l’Etat et de Gérald Darmanin » a publié en substance Marine Le Pen. Des propos qui faisaient échos à de nombreuses réactions négatives de membres de la classe politique française depuis l’annonce de l’assassinat.
Ce même Lundi, le ministre français de l’intérieur, Gérald Darmanin, répondait presque aussitôt à Marine Le Pen. « Quelle indignité ! Plutôt que de dire sa compassion aux catholiques qui ont accueilli ce meurtrier, madame Le Pen polémique sans connaître les faits » s’est d’abord outré, le patron de la sécurité intérieur de l’administration Macron. Avant d’expliquer :« cet étranger n’était pas expulsable malgré son arrêté d’expulsion tant que son contrôle judiciaire n’était pas levé ». Gérald Darmanin a annoncé vouloir se rendre en personne « sur place » en Vendée, certainement pour pourvoir in situ avoir meilleure connaissance des tenants et aboutissants de l’affaire.
Mais la joute entre les deux politiques ne s’arrêtera pas là avec la présidente du RN de relancer plus virulente : « Après ce drame, votre seule réponse c’est le mépris, l’arrogance, le ‘’c’est pas de ma faute’’. Ce clandestin était expulsable depuis 2019 ! Les Français veulent de la fermeté, pas ce bavardage puéril d’un ministre qui se défausse. Faites votre travail ».
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