Le projet de loi relative à la santé sexuelle et reproductive déchaîne la controverse depuis peu au Bénin. En effet, elle pourrait légaliser l’avortement si les députés décidaient de son adoption en l'état. Le président de l’Assemblée nationale Louis Vlavonou, a déjà manifesté sa ferme opposition à cette pratique. Qu’en est-il des autres députés ? En tous cas, la Conférence épiscopale du Bénin supplie les députés du parlement de ne pas voter cette loi qui selon elle, n’est qu’une « légalisation pure et simple de l’avortement ».
Dites un "Non" catégorique à la culture de la mort"
« Vous, les députés, Vous, les députés croyants, Vous, les députés catholiques. Les évêques du Bénin vous supplient au nom de Dieu, au nom de notre humanité, au nom des petits innocents, de puiser dans les valeurs culturelles, morales et spirituelles du peuple que vous représentez, les ressources nécessaires pour dire un « Non » catégorique à la culture de la mort » exhortent-ils. C’est au deuxième jour de sa séance plénière ordinaire du mois d’octobre 2021 que la Conférence Episcopale du Bénin a fait cette déclaration.
"L'avortement est un acte inhumain..."
Elle dit avoir été saisie du vote imminent de cette loi portant modification de la loi 1102003-04 du 03 mars 2003 relative à la santé sexuelle et à la reproduction. « Face à une décision aussi grave, les Evêques du Bénin rappellent à tous le respect inconditionnel du caractère sacré et inviolable de la vie, surtout de celle de l’innocent. L’avortement est un acte inhumain qui détruit la vie du fœtus mais aussi celle de la mère à plusieurs égards » affirment les responsables de l'Eglise catholique au Bénin. Ils sont persuadés qu'il y a des alternatives sûres et fiables pour remédier aux maux que l'on entend solutionner par la légalisation de l'avortement.
Le projet de loi émane du gouvernement Talon.
Les députés sont juste-là pour le parallélisme des formes c’est-à-dire voter et se taire. Un point c’est tout.
Le reste c’est du bavardage. La loi passera.
Le projet de loi est une réponse à un problème de société.
Avoir une attitude dogmatique sur des sujets de société, n’est pas responsable.
Tout dépend si Dieu existe ou non.
Si Dieu existe, je suis contre l’avortement. Si Dieu existe, je suis pour lorsque le foetus n’est pas viable ; pourquoi faire souffrir un infirme sans espérance de l’au-delà ?
Dieu existe-t-il ou non ? Nous n’en avons aucune certitude. C’est une question de foi. S’agissant de la survie de l’âme après notre mort, il n’existe aucune preuve ni dans un sens ni dans l’autre.
Moi aussi je suis contre toute atteinte à la vie humaine (y compris fœtale) mais je refuse de gober le complotisme im.bécile qui prospère autour de ce sujet sociétal
JOE BIDEN AUX ETATS UNIS DEMANDE A LA COUR SUPREME DE LEGALISER L’AVORTEMENT .LA PREUVE QUE BIDEN EST UN C.R.I.M.I.N.E.L PAR CONTRE , DONALD TRUMP CONDAMNE L’AVORTEMENT ET LUI C’EST UN HUMAIN . LONGUE VIE A TRUMP.
Je ne vois vraiment pas ce qu’il y a d’humain à faire vivre un foetus non viable et à condamner un être humain à souffrir tout au long de sa vie. C’est criminel.
L’interruption des grossesses avec des fœtus malformees existait déjà dans l’ancienne loi. Ce qui s’est ajouté c’est une interruption si la fille ne veut pas ou la femme ne veut pas garder la grossesse, la loi l’autorise à avorter.