Les nouvelles dispositions légales pour l’avortement au Bénin continuent de susciter la controverse. Noël Chadaré, le Secrétaire général de la Confédération des organisations syndicales indépendantes du Bénin (COSI-BENIN), n’approuve pas du tout cette loi qu’il critique très sévèrement. Il s’en est particulièrement pris l’article 17-1 du texte. « Nous avons une société qui a des valeurs, et cet article promeut les anti-valeurs » déclare sans ménagement le syndicaliste, récemment invité sur le plateau de la chaîne de télévision Golfe Tv.
Une « porte ouverte à tous les abus »
« C’est une porte ouverte à tous les abus et à la débauche » enfonce encore le leader syndical qui exige que cet article soit purement et simplement expurgé. Mais que dit concrètement cette disposition ? Elle stipule qu’à « la demande de la femme enceinte, l’interruption volontaire de grossesse peut être autorisée lorsque la grossesse est susceptible d’aggraver ou d’occasionner une situation de détresse matérielle, éducationnelle, professionnelle ou morale incompatible avec l’intérêt de la femme et ou de l’enfant à naître ».
Il fait « la promotion des anti-valeurs de nos sociétés »
Le syndicaliste est plus que convaincu que cette disposition « fait la promotion des anti-valeurs de nos sociétés ». « C’est une dénégation de la vie » assène-t-il encore. La femme majeure ou mineure qui se livre à une partie de plaisir avec son partenaire devrait déjà appréhender la détresse dont parle la loi et éviter de tomber enceinte, pense foncièrement M Chadaré, selon les propos rapportés par le journal Matin Libre.
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