La Fondation Malèhossou a animé une conférence de presse hier mardi 23 novembre au Bénin. Elle s’est exprimée sur plusieurs sujets d’actualité comme la campagne de vaccination contre la Covid-19 et la reprise du championnat national de football professionnel. L’organisation qui a un caractère religieux, a par ailleurs évoqué le cas de Parfaite de Banamè.
« Nous sommes dans un pays laïc »
Elle a demandé au chef de l’Etat de ne pas répondre aux réactions de la population au sujet de la cheffe de l’Eglise de Banamè. « Nous demandons très respectueusement au chef de l’Etat de ne pas réagir à propos de la réaction de la population au sujet de la dame Parfaite de Banamè » a déclaré El Hadj Yékini Abou, secrétaire général de la Fondation. Il a par ailleurs invité la population « au calme et à la sérénité car nous sommes dans un pays laïc et chacun est libre de dire qu’il est Dieu ou prophète ».
« J’ai le devoir de protéger tous les courants religieux »
En effet, la cheffe de l’église schismatique de Banamè s’est autoproclamée Dieu le créateur. Ce qui dérange la sensibilité religieuse de certains citoyens prompts à l’invectiver. Lors de sa visite au Vatican en 2018, Patrice Talon s’était déjà prononcé sur l’église de Banamè.
Il avait laissé entendre qu’il pouvait déplorer en tant que chrétien catholique l’évolution des églises qui peuvent entraîner certaines confusions, mais dans sa posture de chef d’Etat il se doit de « protéger tous les courants religieux, toutes les confessions religieuses ». « J’essaie de satisfaire cette mission en faisant abstraction de mes propres intérêts d’appartenance à une religion » avait-il poursuivi.
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