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Bénin : «La justice ne saurait se soustraire aux exigences de redevabilité», dixit Victor Adossou

La rentrée judiciaire 2021-2022 à la Cour suprême sera marquée par de nouvelles perspectives dont la dématérialisation et la digitalisation dans le but d’assurer la fluidité des décisions de justice. L’audience solennelle consacrant le début d’une nouvelle année judiciaire à la Cour suprême s’est déroulée ce jeudi 11 novembre 2021 au siège de la haute juridiction à Porto-Novo sous le thème intitulé : «Justice et redevabilité.» 

 La rentrée judiciaire 2021-2022 à la Cour suprême a été lancée, ce jeudi 11 novembre 2021 au siège de la haute juridiction à Porto-Novo, en présence des conseillers de ladite Haute juridiction. Le thème retenu pour nourrir la réflexion et les débats est intitulé : «Justice et redevabilité.»  Au-delà de l’impartialité et de l’intégrité que la déontologie lui exige, le juge a le devoir de reddition de compte envers le peuple qu’il incarne. Pour le Président de la Cour suprême, Victor Dassi Adossou, «parce qu’elle est rendue au nom du peuple, la justice ne saurait se soustraire aux exigences de redevabilité propre à la démocratie.».

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 Il a également déclaré que ces «exigences dont l’effectivité et l’efficacité ne peuvent cependant dépendre pour une large part que des mécanismes appropriées pour lui permettre d’accomplir en toute indépendance sa mission de service public.» Il faut rappeler que la redevabilité du juge ne suffit pas à garantir l’efficacité de la justice. La responsabilité de l’Etat étant engagée, la Vice-présidente de la République du Bénin, Mariam Chabi Talata Zimé a affirmé que «le gouvernement s’est attaché à renforcer le Conseil Supérieur de la Magistrature de même l’Inspection  générale des services judiciaires en leur allouant  des moyens humains et matériels propres à leur permettre de remplir leurs fonctions.»

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