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Bénin : Les «tokpa-tokpa» interdits de charger et de décharger dans Cotonou

Les «tokpa-tokpa» sont désormais interdits de circulation dans la ville de Cotonou. Cette décision prend effet à compter du lundi 29 novembre 2O21. Les autorités-politico-administratives, avec à leur tête le préfet du Littoral, Alain Orounla, ont remis officiellement, ce jeudi 25 novembre 2021, aux responsables des transporteurs les sites des gares routières de Vodjè et d’Abattoir.

Abattoir et Vodjè Rail, sont désormais les deux nouvelles gares routières où les taxis mini-bus appelés « tokpa-tokpa » ont l’obligation de charger et de décharger leurs passagers dès lundi 29 novembre 2021. Ainsi donc les chargements hors-parcs et stationnements anarchiques dans la ville de Cotonou sont interdits. Les véhicules de transport en commun qui arrivent de la commune d’Abomey-Calavi et de Lomé devront stationner à «Vodjè rail» et ceux provenant de Porto-Novo, Sèmè et autres s’arrêteront à PK6 Abattoir. Les deux sites ont été officiellement remis aux bénéficiaires ce jeudi 25 novembre 2021 après une séance d’échange avec le Préfet Alain Orounla et  le maire de a ville de Cotonou Luc Atrokpo.

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Les raisons des nouvelles mesures prises

 Face aux responsables des transporteurs, le préfet du Littoral, Alain Orounla a évoqué les raisons qui l’ont motivé à ne plus  accepter que les taxis mini-bus ne doivent plus avoir accès de circuler dans la ville de Cotonou. «Nous voulons une ville moderne que nous urbanisons qui ne pouvait plus  s’accommoder du spectacle désolant qu’offre la gestion de la mobilité urbaine et la filière que vous avez l’avantage de représenter» a déclaré le préfet Alain Orounla.  Face à ces responsables des transporteurs, il a affirmé que «les sites sont aménagés» et que «ce n’est pas un palace mais c’est mieux que les gares  improvisées dans les rues sans aucun confort, sans aucune commodité».

Il a précisé qu’ils seront «tous sur des sites regroupés. Comme ça il n’y aura plus de traversée anarchique et superflue dans la ville. Tout sera aéré. On pourra vous amener vos cartes d’assurance sociale, d’assurance maladie  et ça permettra à la mairie de Cotonou de rentrer dans ses prérogatives» et qu’ensemble avec leur collaboration, on fera mieux. «Nous  avons décidé  de réorganiser la filière non seulement pour répondre aux exigences de la loi qui a mis en place un cadre équitable mais  également pour mettre de l’ordre dans la circulation» a expliqué Alain Orounla.

4 réponses

  1. Avatar de Gombo
    Gombo

    On a une bande de complexes qui confond modernité et mimétisme, qui veut une ville sans habitants, un zoo pour touristes!
    On vide les quartiers historiques comme Xwlacondji, on détruit les maisons des riverains à Fidjrosse et les commerces de proximité pour nous promettre des malls américains!
    On crée des baies artificielles pour singer Bali !
    Bientôt on ne pourra plus acheter ATA et Tevi à Cotonou, il faudra faire 40 km après avoir pris trois moyens de transport pour aller dans un prétendu mall à l périphérie pour manger du MacDo d’igname sans saveur!
    Ces ignares qui nous gouvernent ont il déjà visité une ville qui ait une âme et un caractère ?
    Pourquoi veut faire de nous des suédois à peau noire et notre ville Stockton sous le soleil ?

  2. Avatar de OLLA OUMAR
    OLLA OUMAR

    Stupide comme mesure , cela va entrainé une inflation généralisée , alors que le bénin est rempli de chomeurs , pas d’augmentation de salaire , etc etc ; des amateurs qui ne connaissent rien à rien

  3. Avatar de Paul Ahéhénou
    Paul Ahéhénou

    J’approuve cette décision. Maintenant que Cotonou prend l’allure d’une vraie ville, il ne faut pas laisser les vieilles pratiques ternir la belle image de ville moderne. Bientôt un nouveau métier va naître ici. Il va falloir qu’il y ait des guides pour accompagner des gens comme le Sultan quand il va rentrer de son exil alsacien. Tellement Cotonou aura changé.

  4. Avatar de dos
    dos

    du n’importe quoi. Le cout supplémentaire des frais de transport c’est sa maman qui va supporter ou c’est nos pauvres dames. qu’est ce que ça veut dire

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