C’est aujourd’hui que l’ancien président béninois Nicéphore Soglo fête son anniversaire. A cette occasion il a eu une pensée pour les exilés, prisonniers politiques et toutes les personnes qui ont donné de « leur sang voire de leur vie pour la restauration de notre dignité ». C’est d’après lui, ce qu’aurait fait sa défunte épouse Rosine Vieyra si elle était encore de ce monde en jour où il souffle une bougie de plus. L’ancien président béninois a particulièrement eu une pensée pour le Professeur Joël Aïvo et l’ancienne ministre de la justice Reckya Madougou, incarcérés.
« La terre promise » n’est plus loin
« Par leur combat et leur engagement, ils intègrent le cercle des porte-flambeaux des 200 millions de Noirs victimes de la traite négrière qui a servi à financer la révolution industrielle, puis le capitalisme dont l’Afrique noire demeure le souffre-douleur jusqu’à nos jours » a écrit Nicéphore Soglo dans son message relayé par le journal L’évènement Précis. Il dira ensuite que la jeunesse et la « démocratisation de l’information à travers les Nouvelles Technologies », lui donnent l’assurance que la « terre promise » n’est plus loin.
La « renaissance de l’homme noir est à ce prix »
« Les soubresauts que nous notons aujourd’hui sont les preuves que l’oppresseur est aux abois. Nous sommes sur la bonne voie. Nous devons tenir bon » a-t-il poursuivi, persuadé que la « renaissance de l’homme noir est à ce prix ». Rappelons qu’il y a quelques jours, l’instruction a rendu ses conclusions dans les affaires Madougou et Aïvo. L’ordonnance mentionne notamment qu’il y a des éléments pouvant donner lieu à un procès. Les dossiers des deux opposants ont donc été renvoyés en jugement au grand dam de leurs avocats. Ceux-ci espéraient un non-lieu.
Laisser un commentaire