France : un an de prison ferme pour Benalla, ancien collaborateur de Macron

L’ancien garde du corps du président français Emmanuel Macron, Alexandre Benalla, accusé d’avoir battu un manifestant le 1er mai 2018 à Paris, a été fixé sur son sort. Il a été condamné à trois ans de prison, dont deux avec sursis. Benalla, 26ans à l’époque, s’était retrouvé dans de sales draps, lorsqu’il a été accusé d’avoir agressé un manifestant. Selon une vidéo de l’incident qui est apparue sur les réseaux sociaux à l’époque, un homme en tenue de police anti-émeute, soi-disant Benalla, a poussé un jeune émeutier antigouvernemental au sol et l’a frappé à plusieurs reprises, puis s’est enfui des lieux.

L’ancien chargé de mission a fait face à plusieurs chefs d’accusation, notamment d’actes de violence, d’ingérence dans le travail des services publics, de port d’insignes officiels sans autorisation, de dissimulation de matériel vidéo et de violation du secret professionnel. Il a également été reconnu coupable d’avoir utilisé frauduleusement ses passeports diplomatiques après son licenciement, d’avoir fabriqué un faux document pour obtenir un passeport de service et d’avoir illégalement porté une arme en 2017. Benalla a affirmé qu’il tentait d’aider les forces de sécurité à affronter les manifestants.

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La gravité des multiples faits

« Vous avez trahi la confiance qui vous a été faite par cette nomination », a déclaré la présidente du tribunal Isabelle Prévost-Desprez en prononçant le jugement. Le tribunal a déclaré avoir choisi cette peine « au regard de la gravité des multiples faits, des missions que vous exerciez, qui exigeaient de vous rigueur et exemplarité, de votre comportement insupportable au corps social ». 

Ses complices dont Vincent Crase, un ancien gendarme réserviste de 48 ans, a été condamné à deux ans d’emprisonnement avec sursis. Les policiers Maxence Creusat et Laurent Simonin, qui avaient transmis des images de vidéosurveillance à Benalla, ont également été condamné respectivement à 5000 euros d’amende et trois mois de prison avec sursis, sans inscription au casier judiciaire.

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