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Terrorisme au Burkina : Kaboré est-il à la hauteur ?

Depuis six ans, le Burkina Faso est en proie à des attaques djihadistes dont sont victimes aussi bien des civils que des militaires. Cette situation amène des jeunes plus qu’exaspérés à manifester au Burkina depuis quelques jours. Des mouvements d’humeur qui au jour le jour semblent empirer en dépit de la répression et de diverses décisions prises par le président Roch Marc Christian Kaboré. Cet état de choses suscite plusieurs interrogations.

Roch Kaboré est-il capable de combattre efficacement le terrorisme au Burkina Faso ? Ce qui est évident, c’est que la population burkinabè semble ne plus avoir confiance aux compétences du président dans le domaine. En témoignent les manifestations contre le régime qui sont organisées ces derniers jours dans le pays. Samedi 27 novembre, des centaines de personnes ont pris d’assaut les rues de la capitale burkinabè. Elles réclamaient le départ du président qui à leur avis est incapable de combattre le terrorisme dans le pays.

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La psychose dans le pays

Selon les manifestants, les attaques djihadistes ont fait des milliers de morts, de déplacés et entrainé la fermeture de nombreuses écoles sur le territoire. L’épouse d’un militaire a pour sa part déclaré vivre dans l’angoisse à chaque fois que l’armée part combattre les djihadistes, car cette dernière manque de tout. Une peur certainement normale puisque plus d’une cinquantaine de gendarmes ont trouvé la mort dans une attaque perpétrée contre leur détachement le 14 novembre alors qu’ils étaient sans ravitaillement depuis deux semaines.

La présence des forces militaires françaises semble également être de moins en moins tolérée par les contestataires du pouvoir Kaboré. Le 18 novembre, un convoi français en partance vers le Niger a été bloqué durant plusieurs heures au centre-nord du pays avant de rebrousser chemin vers Ouagadougou. Le groupe de jeunes responsable du blocus manifestait contre la présence de l’armée française au Sahel.

Des décisions contestées

Face à la montée de la colère, le gouvernement a pris diverses décisions. Ceci va de la répression des manifestations par les forces de police à la coupure d’internet pendant plusieurs jours. Celles-ci semblent n’avoir aucun effet sur la grogne populaire. Et même si Roch Marc Christian Kaboré a promis jeudi 25 novembre de corriger les failles au sein de l’armée et de procéder à un remaniement ministériel, la contestation ne diminue pas. Pour l’heure, les décisions présidentielles sont loin de satisfaire la population burkinabè qui certainement attend bien mieux de son exécutif face à la crise sécuritaire au Sahel.

3 réponses

  1. Avatar de (@_@)
    (@_@)

    ça m’arrache la gueu… de le reconnaitre vu le profil de ce gouvernement, mais le Tchad sur le verrou Est du front sahélien, et un petit pays pays dont l’armée est intelligemment organisée : la Mauritanie, montrent des compétences autres que celles qu’on voit au Mali, au Burkina…

    Ce sont vraiment les seuls pays dont les dirigeants et les chefs des armées tiennent leurs rangs face aux terroristes trafiquants de drogue, meurtriers qui égorgent dans les campagnes.

    \\\\ ///
    (@_@)

  2. Avatar de Tiemtoré
    Tiemtoré

    Vaut mieux lausser kabore faire son travail nous devons lui soutenir et non lui nié nous devons ouvrir les yeux nous devons nous soudé les coudes. Dieu benisse le burkina

  3. Avatar de Tchité
    Tchité

    Ce Kabore’ est /fut un bras droit de Compaoré. Rien de toute la souffrance que connaît ce pays voisin n’est pas du tout étonnant donc.

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