Le « Grand Prix Littéraire du Bénin » connaît son gagnant depuis quelques heures suite à la cérémonie de délibération qui s’est déroulée ce vendredi 17 décembre à la salle bleue du Palais des Congrès de Cotonou. L’heureux récipiendaire a pour nom Raouf Mama. L’écrivain a reçu le trophée des mains du ministre de la culture Jean-Michel Abimbola qui présidait la cérémonie. Raouf Mama a aussi été gratifié d’un chèque de 5 millions de Fcfa. Outre le « Grand Prix Littéraire », deux autres prix spéciaux ont également été décernés.
Un journaliste chroniqueur littéraire récompensé
Il s’agit des prix qui récompensent l’éditeur et le journaliste critique ou chroniqueur littéraire ayant le plus marqué la vie littéraire du Bénin ces trois dernières années par leurs productions. Le journaliste et chroniqueur littéraire Tanguy AGOÏ est reparti avec l’un des prix. En plus du trophée, il a reçu un chèque d’un million de Fcfa. Rappelons que le « Grand Prix Littéraire du Bénin » est à sa 3ème édition cette année. Ces deux prix spéciaux ont été créés seulement cette année. Ils n’existaient pas lors des dernières éditions. Le ministre Jean Michel Abimbola, a dans son allocution, indiqué que le gagnant du Grand Prix Littéraire du Bénin doit avoir du succès en librairie.
« Cette récompense doit assurer au lauréat un succès de librairie »
« Si à l’instar des distinctions littéraires internationales de prestige, le Grand Prix Littéraire du Bénin donne une légitimité littéraire à l’écrivain et à son livre, il demeure que cette récompense doit assurer au lauréat un succès de librairie. C’est ce à quoi nous allons désormais mieux œuvrer ensemble avec les acteurs du secteur, diffuseur, distributeur, libraire, bibliothécaire et bien sûr le public » a déclaré l’autorité. Ceci permettra de créer et d’entretenir une ferveur autour des « publications primées et une saine émulation au sein de l’industrie du livre afin que ces derniers soient vendus à des milliers voire à plusieurs centaines de milliers d’exemplaires comme ailleurs » a poursuivi Jean Michel Abimbola.
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