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Iran : pour les USA, il y a « possibilité d’un accord » mais…

L’administration Biden représentée par son coordinateur au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, est persuadée qu’on saura très bientôt si Téhéran revient ou non à ses engagements dans le cadre de l’Accord de Vienne sur le nucléaire iranien. « On saura très bientôt si le retour de l’Iran à l’Accord de Vienne est possible à des conditions que nous-mêmes et la communauté internationale pouvons accepter… Maintenant, nous sommes revenus, en effet, à l’étape où nous étions à la fin de l’été dernier, et cela signifie qu’il y a la possibilité d’un accord. Il est aussi fort probable qu’il n’y ait pas d’accord. Nous sommes prêts à chacun de ces scénarios ».

Selon lui, « tout est actuellement au bord d’une crise nucléaire, car le programme iranien a avancé, et même malgré d’énormes échecs, il continue d’avancer et se rapproche d’un point où Téhéran aura suffisamment de matériel nécessaire pour créer l’arme nucléaire. Nous ne pourrons pas le détecter, et les inspecteurs [de l’AIEA] ne pourront pas le détecter. Nous nous approchons de cette possibilité. C’est donc une situation extrêmement grave », a noté l’émissaire américain.

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Le 3 janvier, à l’issue de la pause du Nouvel an, Vienne a accueilli le huitième cycle de négociations en vue du rétablissement du Plan d’action global commun sur le programme nucléaire iranien sous sa forme initiale et du retour des États-Unis au sein de cet accord plurilatéral. À l’issue de la réunion de la Commission conjointe de l’Iran et des « cinq » (Russie, France, Chine, Allemagne et Royaume-Uni) le 27 décembre 2021, les interlocuteurs sont convenus d’accélérer l’élaboration du projet d’accord. Le huitième cycle pourrait devenir le dernier, car les négociateurs veulent essayer de terminer les travaux en février 2022.
(avec TASS)

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