La Russie reçoit le soutien de la Chine sur le dossier ukrainien

La crise ukrainienne continue de faire les gros titres de la presse internationale. Dans cette affaire qui oppose la Russie aux pays occidentaux, la Chine a récemment apporté son soutien au Kremlin. Ce jeudi 27 janvier 2022, le chef de la diplomatie chinoise Wang Yi a défendu les préoccupations émises par la Russie, en ce qui concerne sa sécurité.

Des préoccupations qui doivent être prises au sérieux

Le ministre chinois des Affaires étrangères a fait cette déclaration au cours d’un entretien téléphonique avec son homologue américain, Antony Blinken, lors d’une discussion concernant le dossier ukrainien. D’après un communiqué, le chef de la diplomatie chinoise a indiqué, sans évoquer l’Organisation du traité atlantique nord (OTAN) que la sécurité régionale ne pourrait être assurée en passant par l’agrandissement ou la consolidation de blocs militaires. Wang Yi a par ailleurs estimé que : « les préoccupations raisonnables de la Russie en matière de sécurité doivent être prises au sérieux et recevoir une solution ». Toujours dans le même communiqué, le ministre chinois a appelé toutes les parties dans cette crise au calme, tout en exhortant à ne pas accroître les tensions.

Un non-élargissement de l’alliance à l’Ukraine

Pour rappel, les Etats-Unis et les pays occidentaux accusent la Russie d’avoir déployé plusieurs dizaines de milliers de soldats à la frontière avec l’Ukraine, en vue d’une invasion. Cette accusation a été rejetée à plusieurs reprises par Moscou, qui avait fait des propositions en matière de garantie de sécurité à l’OTAN et aux Etats-Unis. Celles-ci exigent notamment un non-élargissement de l’alliance à l’Ukraine. Le président américain Joe Biden, avait abordé la situation, le mardi 25 janvier 2022. S’adressant à des journalistes, il avait confié que son administration n’avait pas l’intention de déployer des troupes en Ukraine. Il a toutefois indiqué que son homologue russe Vladimir Poutine pourrait faire l’objet de sanctions économiques « significatives » en cas d’attaque contre Kiev.