Le Mali est vent debout contre les sanctions économiques de la Cedeao. Le pays ne compte d’ailleurs pas rester les bras croisés. Le premier ministre Choguel Maïga a annoncé hier samedi 15 janvier que l’Etat malien allait déposer une plainte contre ses mesures économiques « illégales ». Les organisations internationales, régionales et africaines seront donc saisies de cette plainte très bientôt a indiqué le chef du gouvernement de la transition qui intervenait sur la télévision nationale malienne ORTM.
Il faut dire que les sanctions économiques imposées au Mali par la Cedeao ne sont pas vues d’un bon œil par tout le monde, à commencer par certaines organisations panafricanistes. L’Ong de Kemi Séba Urgences panafricanistes, a par exemple dénoncé des « exactions de la Cedeao et de la communauté internationale » contre le Mali. Pour le militant panafricaniste, ce qui dérange, ce n’est pas le coup d’Etat d’Assimi Goïta encore moins le temps passé au pouvoir .
Paris travaille à la « désintégration » de l’Etat malien
Les « autorités maliennes payent le prix de leur volonté de changer de partenaires géopolitiques. Le Mali a décidé de s’allier militairement à la Russie et de s’allier économiquement, stratégiquement et géo-stratégiquement à l’Iran » a révélé le franco-béninois. Ces partenaires étant les « pires adversaires de l’oligarchie occidentale » tout est fait pour punir Bamako croit savoir le militant anti-cfa qui voit clairement la main de la France derrière ces mesures de la Cedeao.Choguel Maïga a aussi accusé le pays d’Emmanuel Macron d’être à la manœuvre. Pour lui, Paris travaille à la « désintégration » de l’Etat malien.
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