En 2023, le Bénin pourrait tourner le dos au parlement monocolore en place actuellement. En tout cas, c’est l’ardent désir des partis de l’opposition. Du côté du gouvernement, on s’attend vraiment à ce que ces forces hostiles participent aux législatives de 2023. Ce qui s’est passé lors des législatives de 2019 est mis sous le coup d’une « conjoncture déplorable pour la démocratie ». C’est en tout cas, ce que pense le porte-parole de l’exécutif Wilfried Léandre Houngbédji.
« Les plus radicaux ont fini par faire »
Il ne reconnaît d’ailleurs pas la responsabilité du gouvernement dans cette situation. L’exécutif d’après lui, n’a « jamais souhaité » que les choses se passent ainsi. Ce sont les acteurs de l’opposition qui ont « refusé de faire certaines formalités » accuse Wilfried Léandre Houngbédji qui dit constater que les uns et les autres sont revenus à de meilleurs sentiments. « Les mêmes qui avaient refusé de faire certaines formalités les ont faites. Pour certains, ils ont pris part aux Communales, d’autres à la présidentielle, et les plus radicaux ont fini par faire, ils ont leurs papiers, et je suis convaincu qu’ils se préparent pour aller aux législatives en 2023 » a déclaré le secrétaire général adjoint du gouvernement.
Ils voulait « plomber le processus » électoral
En 2019, rappelle-t-il, les textes devaient être corrigés à l’Assemblée nationale mais ceux qui ont manqué les élections sont ceux qui une fois au parlement pour l’exercice, ont mis leurs « signatures et le lendemain ont dit : je ne reconnais plus ma signature ». A l’en croire, leur dessein était de « plomber » le processus électoral. Ils ne voulaient pas faire « un peu d’effort pour s’adapter aux nouvelles conditions ». Les conditions de la réforme du système partisan étaient applicables, a soutenu Wilfried Léandre Houngbédji.
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