Alain Adihou était au Conseil national du parti Grande Solidarité Républicaine (GSR) le samedi 12 février dernier. Dans son allocution, le représentant des Forces Cauris pour un Bénin Emergent a évoqué ce qui constitue pour sa formation politique l’un des défis majeurs qui attendent l’opposition au Bénin. Il s’agit d’après lui, de la « lutte pacifique pour le rétablissement de la démocratie consensuelle, chèrement mise en place en 1990 ».
Ils travaillent pour redonner au Bénin un parlement monocolore
Il pense foncièrement qu’il y a encore des hommes et femmes politiques qui travaillent pour redonner au Bénin un parlement monocolore qui continuera « d’être la quête de résonnance du pouvoir exécutif ». Mais face à eux, se dressent des personnes « qui s’organisent avec courage, intelligence et patience pour sauver la démocratie menacée dans un contexte national de paix et de concorde ». Cette catégorie de personnes dont se réclament les membres des partis « FCBE et GSR, doit travailler à faire cesser l’humiliation que connaît notre pays au sujet des dérives autoritaires, qui le conduisent dans le décor ».
Ne pas rajouter à la misère l’absence de paix
« La misère grandissante détruit les personnes et les familles » a poursuivi Alain Adihou persuadé qu’il ne faut pas ajouter à cette misère, l’absence de paix. Il faut éviter les « affrontements fratricides » exhorte l’ancien ministre du régime Kérékou. Pour cela, il vaut mieux prendre en compte, les préoccupations sérieuses des populations et travailler « dans l’intérêt général en luttant contre l’arbitraire et le tout pour soi ».
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