La Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (Cstb) a organisé son meeting contre la cherté de la vie ce vendredi 25 février à la bourse du travail à Cotonou. Dans son adresse aux travailleurs qui ont fait le déplacement par centaine, le Secrétaire général de la Cstb Naini Kassa Mampo, a dénoncé la gouvernance économique, politique et sociale du régime actuel. Pour le leader syndical, cette gouvernance a « renforcé la faim au niveau des travailleurs de toutes les catégories, le chômage de la jeunesse chercheuse d’emploi ». Il exige au nom de son syndicat, la concrétisation de la revalorisation des salaires promise par le chef de l’Etat Patrice Talon.
« Il s’agit du Smig, du point indiciaire,…»
La Cstb, selon ses dires, attend une revalorisation « de 60% au moins. Il s’agit du Smig, du point indiciaire, de la hiérarchisation des salaires et de façon subséquente, celle des pensions de retraite qui devra prendre effet pour compter du 1er janvier 2O22, a exigé l’organisation syndicale. Le moins qu’on pusse dire que la Cstb n’est pas sur la même longueur d’onde que la Cosi-Bénin par exemple, en ce qui concerne le taux de revalorisation des salaires. En début du mois, Noël Chadaré, le secrétaire général de la Cosi-Bénin disait à la presse que son souhait le plus vif est que « les gouvernants actuels aillent au-delà de 25% du président Yayi Boni ».
Sa confédération syndicale a dans son cahier de doléances « demandé une augmentation de l’indice salariale de 30% et une augmentation du Smig ». Elle s’attend à ce que le Smig passe de 40 000 à 60 000 Fcfa , avait poursuivi Noël Chadaré. Rappelons que le vendredi 18 février dernier, soit une semaine plus tôt, les autres centrales et confédérations syndicales, avaient également organisé leur meeting contre la cherté de la vie à la Bourse du travail à Cotonou.
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