Le terrorisme au Bénin n’est plus une menace. Il est désormais réel depuis novembre 2021. En effet c’est dans ce mois que le pays a connu sa première attaque djihadiste. Depuis, il y en a eu d’autres en décembre 2021 et janvier 2022. Le parlement béninois est préoccupé par ce fléau qui se manifeste dans le nord-Bénin a la frontière avec le Burkina Faso. Une mission parlementaire est à Parakou depuis hier mercredi 02 février 2022.
Elle a tenu une séance avec les élus locaux, les forces de l’ordre, têtes couronnés et autres forces vives de cette métropole du Nord Bénin. Le député Rachidi Gbadamassi qui conduit cette mission a exposé à ses vis-à-vis le but de la rencontre qui est d’informer et de sensibiliser la population sur l’extrémisme violent et le terrorisme.
« Notre sécurité dépend de nous-mêmes »
Il estime que chacun à son niveau doit jouer son rôle pour faire échec aux desseins funestes de ces djihadistes. Les populations sont donc invitées à dénoncer les personnes suspectes à la police. Le maire de Parakou a laissé entendre qu’il était sur la même longueur d’onde que le parlementaire. Inoussa Chabi Zimè pense que les gouvernants au même titre que les populations doivent s’impliquer dans la lutte contre l’extrémisme violent et le terrorisme.
« Notre sécurité dépend de nous-mêmes car ces indélicats vivent dans la population qui parfois les héberge » a déclaré le maire de Parakou qui n’a pas manqué de rassurer les dénonciateurs. « En comptant sur le professionnalisme de la police républicaine aucun dénonciateur ne sera inquiété » a promis l’autorité communale qui invite donc les citoyens à donner à la police les informations sur les individus suspects . Notons que cette séance a été organisée par la commission des relations extérieures, de la coopération, de la défense et de la sécurité du parlement. Celle-ci est présidée par l’He Rachidi Gbadamassi.
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