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Covid-19 en Afrique : l’UE refuse de lever les brevets des vaccins

L’Union européenne, la Grande-Bretagne et le Japon avaient montré une certaine réserve au milieu de l’année dernière sur une éventuelle levée des brevets sur les vaccins contre le Covid-19 lors d’une réunion de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Alors que de nouveaux variants plus contagieux sont découverts de jour en jour, cette position de la non-levée des brevets n’a pas évolué surtout du côté de l’UE.

Lundi 14 février, à trois jours du sommet avec l’Union africaine (UA), l’UE a martelé son opposition à une levée des brevets sur les vaccins contre la Covid-19, un sujet qui pourtant constitue une priorité pour les dirigeants africains lors du sommet de Bruxelles. « Nous ne voulons pas remettre en cause un système de propriété intellectuelle qui permet l’innovation et qui a permis notamment d’avoir très rapidement un vaccin pour l’humanité en ce qui concerne le Covid-19 », a déclaré le ministre délégué français au Commerce extérieur, Franck Riester, à l’issue d’une réunion en France avec ses homologues européens.

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Un accès à tous pour le vaccin

« Nous pensons que c’est important qu’il y ait un accès à tous pour le vaccin et que les pays qui le souhaitent puissent produire les vaccins eux-mêmes sur leur territoire. Nous pensons que jamais la propriété intellectuelle doit être un frein à cette capacité », a par ailleurs souligné le ministre. Par contre, les États membres de l’UE ont apporté leur soutien à une proposition de la Commission pour faciliter l’accès à des licences volontaires. Ils soutiennent également que des autorisations soit accordées à des entreprises pour fabriquer et exporter des vaccins, qui resteront protégés par des brevets.

Ce n’est pas la solution miracle

Pour la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, par ailleurs, la levée des brevets n’est pas « la solution miracle » pour développer rapidement la capacité de production locale. Selon elle, la levée des brevets pourrait également avoir des « conséquences négatives importantes sur le financement de l’innovation », avait-elle fait savoir la semaine dernière. « L’octroi de licences volontaires est le meilleur moyen de garantir le transfert nécessaire de technologie », a-t-elle ajouté.

2 réponses

  1. Avatar de Mike
    Mike

    tout comme d’habitude, pas de surprises

  2. Avatar de Tchité
    Tchité

    Et ce sont ces gens à qui nos dirigeants sans honte accourent pour de l’aide budgétaire. Qui a aidé la Malaisie, le Singapour, le Japon etc à se développer ? Personne.

    Réfléchissons autrement et jetons ces langues étrangères comme langues officielles de nos pays comme au Rwanda et en Tanzanie.

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