La Chine représente la plus grande menace pour l’économie américaine qui a "atteint un nouveau niveau" ces dernières années. C’est ce qu’a déclaré lundi Christopher Wray, directeur du FBI, lors de son intervention à la bibliothèque présidentielle Ronald-Reagan en Californie. « En résumant ce que nous observons dans nos enquêtes, dont plus de 2.000 portent sur les tentatives du gouvernement chinois de voler nos informations ou nos technologies, aucun autre pays ne représente une plus grande menace pour nos idées, nos innovations et notre sécurité économique que la Chine », a noté le directeur du FBI relayé par l’agence Associated Press.
"J’ai beaucoup parlé de cette menace depuis que j’ai pris la tête" du FBI en 2017, a-t-il indiqué. "Mais je voudrais m’y concentrer aujourd’hui, car elle a atteint un nouveau niveau, devenant plus flagrante et plus destructrice que jamais", estime Christopher Wray. « Nous devons nous concentrer tous sur cette menace», a-t-il constaté. Selon lui, les effets négatifs de l'"espionnage économique" prétendument mené par la Chine se faisaient sentir dans "toute une gamme d'industries" aux États-Unis et entraînaient des faillites d'entreprises et des pertes d'emplois.
Antécédents commerciaux et technologiques
Les USA accusent la Chine depuis quelques années de pratiques commerciales déloyales. Sur le plan technologique, les USA ont même accusé le pays de voler les technologies américaines. Les avancées de Huawei dans le domaine technologique ont même poussé les américains à s'intéresser plus à la compagnie. Quelques jours avant les jeux olympiques d'hiver en Chine, le directeur du FBI a décidé d'enfoncer le clou et de clouer au pilori le régime chinois. « Lorsque nous comptabilisons ce que nous voyons dans nos enquêtes, dont plus de 2 000 sont axées sur le gouvernement chinois essayant de voler nos informations ou notre technologie, il n'y a tout simplement aucun pays qui présente une menace plus large pour nos idées, notre innovation et notre sécurité économique que la Chine.» a déclaré M. Wray, selon un rapport du Guardian. (avec TASS)