Nourénou Atchadé est inquiet après la vague de coup d’Etat en Afrique de l’Ouest, notamment au Mali et au Burkina Faso. Le premier vice-président du parti Les Démocrates trouve que ces putschs sont une négation de la démocratie. « Ce qui se passe aujourd’hui en Afrique et précisément dans la sous-région est regrettable, parce que nous sommes des démocrates et que ce soit la constitution, comme les instruments régionaux, la dévolution du pouvoir se passe par le suffrage universel et non pas les armes » a-t-il déclaré récemment sur le plateau de E-télé.
Pour éviter que de tels coups de force ne se reproduisent encore, l’ancien député a souhaité que les dirigeants africains revoient leur gouvernance politique, économique et sociale. « Lorsqu’un chef d’Etat pratique la dictature, terrorise sa nation et vassalise toutes les institutions. Lorsqu’un chef d’Etat utilise l’armée pour se maintenir au pouvoir, cette même armée se demande si, c’est nous qu’il utilise, pourquoi pas nous-mêmes » croit savoir l’opposant.
« Nous n’avons pas d’arme »
Les dirigeants doivent donc avoir une gestion politique, sociale et économique qui ne crée pas des frustrations souhaite le premier vice-président du parti Les Démocrates. En ce qui concerne sa formation politique, il a tenu à faire comprendre que ses membres ne sont pas des partisans de la violence. Leur seul souhait est de « participer à la gestion du pays à travers les élections ». « Nous n’avons pas d’arme » a-t-il ajouté. En 2023, le pays organisera, les élections législatives et l’opposition espère pourvoir y participer.
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