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Attaque contre l’armée malienne : 47 terroristes et 27 soldats tués

Armée malienne Photo de REUTERS / BENOIT TESSIER

Des djihadistes ont attaqué vendredi un camp militaire dans le centre du Mali. D’après un communiqué de l’armée malienne, 27 soldats maliens ont trouvé la mort dans l’attaque. Du côté des assaillants, le communiqué a fait état de 47 terroristes neutralisés. L’attaque, qui s’est déroulée au camp de Mondoro a également fait 33 blessés, dont 21 graves, et sept « portés disparus » parmi les soldats maliens, selon le communiqué.

Les autorités militaires maliennes ont également rapporté que 23 autres assaillants ont été neutralisés à la suite d’un « ratissage sur les sanctuaires terroristes ». « La dynamique offensive de recherche et de destruction des sanctuaires terroristes se poursuivra sans relâche », ont déclaré les Forces armées maliennes dans leur communiqué. Selon des sources militaires françaises, 21 véhicules ont été saisis par les djihadistes, dont plusieurs blindés. D’après les mêmes sources, les Forces armées maliennes n’avaient pas demandé de l’aide à la force française antidjihadiste, Barkhane.

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L’engagement français au Mali  n’a pas été satisfaisant

L’attaque de vendredi survient au milieu des craintes croissantes que les extrémistes islamiques puissent regagner du territoire alors que les troupes françaises partent dans les mois à venir. L’armée française intervient au Mali depuis 2013, menant une opération militaire pour déloger les extrémistes du contrôle dans les principales villes du nord du Mali. Mais pour les autorités militaires au pouvoir, les neuf ans d’engagement français au Mali « n’ont pas été satisfaisants ».

Le départ de la France

Le pays a également connu deux coups d’État en l’espace de 18 mois, une instabilité qui a précédé le retrait français. Le colonel Assimi Goïta est revenu sur sa promesse d’organiser une nouvelle élection présidentielle le mois dernier et a maintenant l’intention de faire 5 ans au pouvoir. Les actions de Goïta ont suscité une condamnation généralisée, qui à son tour a provoqué des tensions avec des partenaires internationaux, dont la France. Le président français Emmanuel Macron a déclaré le mois dernier que le retrait des troupes se déroulerait sur une période de quatre à six mois, bien que les autorités maliennes aient rapidement rétorqué qu’elles devraient le faire « sans délai », ce que la France a radicalement refusé.

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