Le 03 mars 2021, Reckya Madougou, la candidate recalée du parti Les Démocrates à la présidentielle du 11 avril 2021, se faisait arrêter au sortir d’un meeting du Front pour la Restauration de la Démocratie (FRD). En fin d’année, plus précisément le 10 décembre 2021, son procès s’ouvre à la Cour de répression des infractions économiques et terrorisme (Criet). Elle prend 20 ans de prison le même jour pour terrorisme. Le parti Les Démocrates, à travers un communiqué publié par son président hier jeudi 03 mars 2021, redemande la libération « sans condition » de l’ancienne ministre de la justice et « de tous les détenus politiques ».
Aux yeux du pouvoir c’était un « crime de lèse-majesté »
Le parti Les Démocrates continue de considérer que « les ennuis judiciaire de Madame Madougou ont pour origine sa décision de participer à l’élection présidentielle. Ce qui aux yeux du pouvoir, constitue un crime de lèse-majesté ». Son maintien en détention est donc « une injustice flagrante donc inacceptable » assure Eric Houndété, persuadé que les « vrais terroristes sont à nos portes ».
Un dialogue national pour instaurer un climat de paix
Outre la libération de Reckya Madougou et de tous les détenus politiques, le parti Les Démocrates exige également « le retour sans condition des exilés politiques, la fin de la clandestinité pour ceux qui y sont contraints ». In fine, la formation politique réaffirme sa demande d’instauration d’un climat de paix à travers un dialogue national, crédible et sincère.
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