Face à la flambée des prix des produits de grande consommation, le gouvernement a, dans le conseil des ministres du mercredi 23 mars 2022, pris des mesures importantes pour réguler les prix sur le marché. En marge du conseil des ministres de ce mercredi 30 mars 2022, le secrétaire général adjoint et porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji s’est prononcé sur les mesures d’anticipation qui permettront aux autorités béninoises de maîtriser un tant soit peu les prix des produits de grande consommation. Contrairement à d’autres Etats, la cherté de la vie, une réalité mondiale, a contraint les pays à réajuster les prix de certains produits notamment le carburant au Togo et le pain en Côte d’Ivoire.
«Quand on agit sur le gas-oil et je vous concède en ce moment -là parce que j’ai entendu un pays où les prix des hydrocarbures ont évolué et les responsables de ce pays ont dit qu’il n’y avait plus rien affaire» a déclaré le porte-parole du gouvernement. Le gas-oil, selon Wilfried Léandre Houngbédji, devrait coûter en réalité aujourd’hui 1000 francs CFA au moins le litre mais le gouvernement «a pris la décision de maintenir le prix du gas-oil à un niveau stable soit 600 francs cfa à la station». Cette décision de maintenir le prix du gas-oil à 600 francs cfa à la station, c’est pour éviter que les industries béninoises «aient à dépenser plus pour acquérir ce facteur de production et que par la suite, elles répercutent sur le marché le prix qu’elles auraient elles-mêmes consenti ».
Quant à la farine de blé, le Secrétaire général du gouvernement a déclaré que l’Etat a renoncé « à la TVA par exemple pour faire en sorte que aussi bien le poids que le prix traditionnel du pain soit maintenu, au lieu de faire comme d’autres, autoriser les boulangers à réduire le poids du pain ou à augmenter carrément le prix». La raison fondamentale de cette mesure prise par le gouvernement, «c’est précisément pour que le quotidien de nos compatriotes soit maintenu dans des conditions acceptables». Pour Wilfried Léandre Houngbédji, «les mesures sont appréciées par nos populations» et qu’«il reste encore le défi d’assurer leur application partout dans le pays sur nos marchés, dans les boutiques et ailleurs».
C’est pour cela que le porte-parole du gouvernement a affirmé que « les équipes du ministère de l’industrie et du commerce ne se lacent pas d’aller voir sur le terrain comment ça se passe et à l’appui de leur action, elles viennent de mettre en place le numéro vert qui est accessible gratuitement et à partir duquel les populations peuvent porter leur dénonciation à l’attention de l’administration de ce ministère et puis les équipes mobilisées, pour vérifier sur le terrain l’application des mesures , vont continuer à faire leur travail de contrôle voire de sanctions quand c’est nécessaire afin que les décisions du gouvernement soient effectivement appliquées et que nos compatriotes ne soient pas grugés».
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